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Disparu en 2007, le défunt est enterré au cimetière du village Aït Ouahi, de la région de Tifelt, où il a vu le jour en 1950. Et c’est une patrouille de la Gendarmerie Royale qui a alerté son frère Allal Benzekri que la tombe de Driss Benzekri avait été profanée par des inconnus.
Dès qu’il a eu connaissance de cette information, le Groupe socialiste a pris l’initiative de poser le problème en présentant une question orale d’actualité au ministre de la Justice et des Libertés. Dans ce sens, il a rappelé le rôle joué par Benzekri dans le processus de réconciliation et d’instauration d’une justice transitionnelle lorsqu’il assumait la présidence de l'Instance équité et réconciliation (IER).
Selon le Groupe socialiste, c’est l’enquête qui est à même de dévoiler les circonstances, les causes, les auteurs et les commanditaires de cet acte pour les présenter à la justice.
D’un autre côté, le Groupe socialiste a interpellé également le gouvernement sur les mesures prises quant à la protection des cimetières pour éviter que de tels actes criminels se reproduisent.
A noter que le Groupe socialiste a maintes fois posé des questions orales et écrites au gouvernement à ce propos, mais apparemment l’Exécutif n’a pas pris en compte de telles requêtes.
La profanation de la tombe de feu Benzekri force plusieurs interrogations. Particulièrement en ces temps marqués par la prolifération des fatwas d’apostasie.