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Selon le quotidien, durant leur entretien mercredi dernier à l'Elysée, M. Sarkozy a invité M. Netanyahu à relancer le processus de paix au Proche-Orient en rencontrant les présidents syrien et palestinien, Bachar al-Assad et Mahmoud Abbas, dans le cadre d'une conférence internationale organisée à Paris sous son égide.
Cette conférence, précise le Haaretz, réunirait aussi le roi de Jordanie, Abdallah II, le président égyptien Hosni Moubarak, le président libanais Michel Sleimane, ainsi que des représentants du Quartette (USA, UE, Russie, ONU). Toujours selon le quotidien, M. Sarkozy a appelé jeudi au téléphone M. Abbas pour lui faire part de cette proposition, et en a également parlé avec M. Assad durant la visite de ce dernier vendredi à Paris. Ni M. Netanyahu ni M. Abbas n'ont rejeté la proposition française, selon le Haaretz. La Russie souhaite également depuis plusieurs mois organiser une conférence de paix sur le Proche-Orient à Moscou. Interrogé par l'AFP, un responsable gouvernemental israélien a déclaré, sous couvert de l'anonymat, qu'"Israël se félicite par avance de toute possibilité de rencontre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les présidents syrien et palestinien". MM. Sarkozy et Moubarak sont les co-présidents de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui vise à convertir l'espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets, en particulier sur l'environnement ou le transport. Haaretz indique par ailleurs que durant sa visite à Paris, M. Netanyahu a exprimé son mécontentement à M. Sarkozy à propos des déclarations du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner dans lesquelles il avait déploré qu'il n'y ait plus d'"aspiration à la paix" en Israël. M. Kouchner n'a pas assisté à l'entretien mercredi entre MM. Sarkozy et Netanyahu. Il est attendu mardi et mercredi en Israël et dans les Territoires palestiniens. Dans une interview exclusive publiée hier par le quotidien Yédiot Aharonot, le chef de la diplomatie française se présente comme "un grand ami d'Israël" et affirme: "mon rêve est que je puisse voir la paix au Proche-Orient, avant ma mort".