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Lundi 16 février 2009, au siège du CCDH à Rabat, en présence d’Ahmed Harzenni, président du CCDH, du directeur du CCDH, Amina Bouayach, présidente de l’OMDH, Ahmed Boukouss, directeur du l’Ircam (Institut Royal de la culture amazighe), et d’autres figures associatives et politiques, les jeunes Khalid Ckouraych, Abdellatif El Idrissi, Abdelhalim Taoufick Allah, Hajar Hazim et Amina Zemhane ont été primés par les cinq premiers prix de cette compétition pédagogique. Ce concours a permis aux jeunes lycéens de conjuguer leur représentation de la culture des droits, tout en établissant une corrélation avec les valeurs humaines au timbre universel. Les lauréats, tous élèves de la section arts plastiques au lycée Mohammed V à Essaouira, s’étaient investis corps et âme dans cette compétition picturale commémorant le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ils ont su mobiliser leurs aptitudes artistiques et intellectuelles, l’objectif étant de véhiculer une culture des droits parmi les jeunes qui ont le droit d’être écoutés. Dix prix sous forme de chèques de trois et cinq mille dirhams, ont été remis aux élèves de cinq délégations au niveau national, à savoir Essaouira (cinq prix), Agadir (deux), Rabat, Tiznit et Témara (un prix chacune).
Pour Ahmed Amini, délégué du ministère de l’Education nationale à Essaouira, la bonne prestation des écolières et écoliers souiris n’est que le résultat logique d’un travail de longue haleine dans le cadre des clubs pédagogiques au sein des établissements scolaires (clubs des droits de l’Homme, Observatoire des valeurs). Le produit reflète clairement les résultats des efforts consentis par le staff pédagogique et administratif dans ce sens. C’est toute une dynamique constante et collective soucieuse d’instaurer une école des droits et des valeurs. Opter pour de nouvelles formes d’expression, note-t-il, comme les arts plastiques, a donné une richesse à cette compétition qui a marqué les esprits de ces jeunes lauréats qui se sont imprégnés des valeurs des droits. Le plan d’urgence du MEN, ajoute-t-il, dans ces projets 7, 8 et 11, a donné un intérêt très spécial à l’égalité des chances, l’approche genre, l’école des droits, entre autres. Pour réussir de telles prouesses, insiste Ahmed Amini, il n’y a pas de secret; il faut impliquer et écouter tout le monde (gestionnaires, professeurs, parents et tuteurs), y compris les jeunes écoliers qui doivent s’approprier les démarches entreprises en leur faveur.