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A un journaliste lui faisant remarquer qu'il tutoyait Nicolas Sarkozy par le passé, François Hollande a répondu : "Dans les fonctions officielles, il ne devrait pas y avoir de tutoiement". Le député de Corrèze a expliqué qu'il ne voulait pas être seulement élu par rejet du président sortant, estimant que "l''antisarkozysme', c'est une facilité"."Je suis pour construire, pas seulement pour régler des comptes", a-t-il ajouté. "Une page s'est effacée ou va s'effacer, cette page va être tournée, elle a été marquée par des évènements, des incidents, parfois des provocations. Cette page va être tournée". Favori des sondages à trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande a voulu jeudi soir se montrer prudent quant à ses chances d'entrer à l'Elysée en mai.
Invité de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2, le candidat socialiste a rappelé que rien n'était acquis en politique. "Quand la mayonnaise prend, il faut éviter qu'elle retombe et ça peut tourner, donc c'est une attitude que je ne cesserai d'avoir, c'est celle du respect des Français", a-t-il déclaré. "Je suis suffisamment expérimenté dans la vie politique pour savoir que rien n'est acquis, que rien n'est fait, que tout se construit, tout se mérite", a ajouté celui qui fut pendant dix ans premier secrétaire du PS. "Même si l'on se projette comme prochain président de la République, je suis aussi soucieux de rassembler même ceux qui ne voteront pas pour moi", a aussi souligné le vainqueur de la primaire socialiste. A la question de savoir ce qu'il ferait s'il perdait l'élection, il n'a pas répondu, comme Nicolas Sarkozy cette semaine, qu'il quitterait la politique. "Je ne suis pas dans la même situation, je ne suis pas président sortant", a-t-il souligné. "Je ne parle pas de mon retrait, je parle plutôt de mon avenir". Interrogé sur le lieu où il souhaiterait fêter son éventuelle victoire, il a laissé entendre qu'il ne le ferait pas dans un établissement aussi luxueux que le Fouquet's, choisi en 2007 par Nicolas.