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Quand l’aspirine a été prise pendant deux ans, les résultats sont encore plus significatifs puisque le risque baisse de 63%. Pour le professeur John Burn, ayant dirigé les expériences, les preuves sont «vraiment très solides». Le Telegraph explique que le cancer de l’intestin est le troisième cancer le plus répandu en Grande-Bretagne, avec près de 40.000 nouveaux cas chaque année, et plus de 16.000 décès. Selon John Burn, si on appliquait le traitement, on pourrait éviter sur 30 ans que 10.000 cancers ne se déclarent. Cependant, il y a aussi des effets indésirables assure-t-il, mais relativement négligeables par rapport aux bienfaits de la prise d’aspirine:
«Si on peut empêcher 10.000 cancers d’apparaître avec en contrepartie 1.000 ulcères et 100 attaques, dans la tête de la plupart des gens, c’est une bonne affaire. Les personnes qui ont clairement une histoire familiale liée au cancer de l’intestin devraient vraiment envisager de prendre chaque jour un peu d’aspirine, et surtout ceux qui présentent des prédispositions génétiques.»
Fin 2010, une étude menée par des chercheurs d’Oxford suggérait déjà que l’aspirine pourrait réduire de 25% le risque de mourir dans certaines conditions. Pour Peter Rothwell, un des coauteurs de cette étude, il est clair que ces résultats ainsi que ceux de l’étude des chercheurs de l’université de Newcaslte vont dans le même sens: «Ils permettent assurément de dresser un tableau assez complet, tous révélant qu’il y a un lien avec le cancer.» La question est maintenant de savoir si les gens en bonne santé devraient appliquer ce traitement en prévention. Si les risques sont faibles d’avoir un cancer de l’intestin, il ne semble pas judicieux de prendre autant d’aspirine, note la BBC. Le professeur John Burn explique quant à lui que «la balance est équilibrée», entre des résultats très encourageants pour les 50 et 60 ans et des effets indésirables qui sont assez rares mais pas inexistants. Il ajoute finalement que le jeu en vaut quand même la chandelle.