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Méconnue du grand public, cette maladie dont on ne connaît pas la cause mais qui repose sur une anomalie immunologique frappe deux fois plus de femmes que d’hommes, le plus souvent entre 20 et 40 ans et exceptionnellement avant 10 ans ou après 50 ans. Elle évolue par poussées successives, plus ou moins régressives, survenant à intervalles irréguliers dont la durée est imprévisible.
L’impact en est ressenti par la famille, les amis et la collectivité. La sclérose en plaques est imprévisible. Elle affecte la vue, l’ouïe, la mémoire, l’équilibre et la mobilité. Ses effets physiques, émotionnels et financiers durent toute la vie. Et il n’y a pas encore de remède pour la soigner.
Au niveau mondial, les personnes souffrant de SEP sont plus de 2 millions. Au Maroc, pays qui fait partie des contrées à fréquence modérée, près de 8.000 personnes en sont atteintes. Le taux de prévalence y est estimé à 20 cas pour 100.000 habitants, tandis que dans certains pays de l'Europe du Nord, elle est de 120 cas pour 100.000 habitants. La sclérose en plaques n'étant pas encore guérissable, les neurologues ne disposent que d'une série de traitements qui ont pour effet d'atténuer les phases inflammatoires de la maladie. De nombreux traitements symptomatiques permettent également de pallier les effets secondaires de la maladie. Le traitement symptomatique de cette maladie handicapante à terme est néanmoins très cher et les classes défavorisées ne peuvent se le permettre. Aussi, nombre d’ONG se sont-elles mobilisées pour attirer l'attention des dirigeants, des médias et du public sur les attentes des personnes atteintes par cette maladie. Ce qui ne semble pas avoir débouché sur des résultats très probants. «Les actions entreprises pour réduire le coût du traitement par la suppression des taxes n’ont toujours pas abouti faute de soutien suffisant», regrette, à ce propos, Rachida Tenouri, présidente de l'Association marocaine des malades atteints de sclérose en plaques (AMMASEP).