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Le parquet général avait requis le rejet de cette demande pour absence d’une base juridique.
La requête de la défense portait sur «une falsification partielle» des éléments de la déposition de Mustapha Mouatassim, poursuivi essentiellement pour non-dénonciation.
Durant la séance de jeudi matin, M. Mouatassim a déclaré qu’il ne reconnaissait pas les PV de son audition, affirmant qu’ils sont «faux» et qu’il «en a les preuves».
Les 35 prévenus dans l’affaire Belliraj sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour «constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et d’explosifs dans le cadre d’une entreprise collective ayant pour but l’atteinte à l’ordre public, tentative d’homicide volontaire au moyen d’armes à feu avec préméditation».
Ils sont également poursuivis pour « tenue de réunions publiques sans autorisations préalables et exercice d’une activité au sein d’une association non autorisée ».
Par ailleurs, Abdellatif Bekhti, qui a été auditionné jeudi par la Chambre criminelle (1er degré) chargée des affaires de terrorisme à l’annexe de la Cour d’appel à Salé, a nié avoir participé au braquage du siège central de la société de transport de fonds «Brinks» à Luxembourg en avril 2000 et avoir été l’objet d’une condamnation de 20 ans de prison en 2003.
Selon les procès-verbaux de la police judiciaire, Abdellatif Bekhti est impliqué, avec six autres personnes, dans le braquage du siège central d’une société de transport de fonds à Luxembourg et le vol d’une somme de 17,6 millions d’euros.
Après sa condamnation, il a réussi à s’enfuir de la prison où il était détenu en Belgique et à disparaître jusqu’à son arrestation à l’aéroport international Mohammed V en 2007 en possession d’un faux passeport. Le prévenu a nié avoir introduit au Maroc un montant de 2 millions de DH ni avoir avancé la somme de 4.000 DH pour aider l’épouse de Redouane Khalidi, l’une des personnes poursuivies dans cette affaire, comme il a nié avoir reçu deux pistolets de Abdelkader Belliraj, pour les introduire au Maroc.
Abdellatif Bekhti est poursuivi pour «participation à l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat à travers la constitution de groupes armés, fourniture avec préméditation et en connaissance de cause des armes, munitions et aides financières aux membres de la bande, vol qualifié à main armée, évasion de prison et falsification de documents administratifs».
Il est également poursuivi pour «constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et de commettre des actes terroristes, détention, transfert et trafic d’armes dans le cadre d’une entreprise collective ayant pour but l’atteinte à l’ordre public et gestion de fonds et valeurs en vue de les utiliser dans un acte terroriste».
La Cour a décidé de poursuivre les auditions mardi prochain.