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Force est de constater que la participation citoyenne dans le processus de la prise de décisions et dans le domaine des politiques publiques contribuent d'une manière significative à l'implication positive des citoyens dans la gestion de la chose publique.
Il s'agit également d'un mécanisme crucial pour l'évaluation des politiques publiques tant au niveau national que local, ainsi que pour le contrôle populaire et sociétal des décideurs.
Sans nul doute, la démocratie participative a connu un grand progrès, notamment dans les pays développés où la démocratie représentative a franchi de grands pas. De même, cette expérience a abouti à l'adoption de nombreuses bonnes pratiques à l'échelle internationale.
Au Maroc, le processus de la démocratie participative a été couronné à la faveur des dispositions de la nouvelle Constitution de 2011 stipulant nombre de mécanismes susceptibles de garantir la participation citoyenne dans la prise de décisions et les politiques publiques.
En effet, la participation des citoyens dans la prise de décisions et les politiques publiques donnera une impulsion positive à leur activité civile et politique, puisqu'elle représente une motivation pour l'implication dans la gestion de la chose publique, ce qui va renforcer la participation politique et promouvoir la démocratie représentative.
De plus, la mise en œuvre de cette forme de démocratie conduirait à limiter le monopole du pouvoir par une minorité élue dans la société, et ce à travers l'élargissement de la base des élites sociales et civiles et la facilitation de leur contribution dans la gestion de la chose publique.
D'ores et déjà, le concept traditionnel de l'élection devient obsolète dans la mesure où le rôle du citoyen ne doit pas se limiter au vote dans les échéances électorales pour choisir ses représentants dans les institutions élues aux niveaux national et local. C'est dire, il est nécessaire d'assurer la durabilité de la participation des citoyens dans la prise de décisions et les politiques publiques.
En clair, la démocratie participative, conformément aux règles constitutionnelles et juridiques en vigueur, offre à tous les citoyens l'opportunité de contribuer, d'une manière efficace et durable, dans la prise de décisions et les politiques publiques.
Elle constitue, en outre, un mécanisme réussi pour la réalisation de la bonne gouvernance de la chose publique, la promotion de la transparence, ainsi que la mise en œuvre du principe de la reddition des comptes.
La réussite de ce genre de démocratie est tributaire notamment de l'implication de l'ensemble des parties prenantes (associations civiles, acteurs professionnels, syndicalistes, secteur privé) dans les décisions et les politiques publiques dans toutes les phases, dont le diagnostic, l'élaboration, l'adoption, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation.
Cependant, il convient de noter que la démocratie participative est loin d'être une alternative de celle représentative, mais elle agit plutôt selon une logique de complémentarité. Elle tente de corriger les dysfonctionnements dans la mise en application de la démocratie représentative, bien que cette dernière, qui s'appuie sur le suffrage universel, reste l'une des meilleures méthodes de la gestion de la chose publique.