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George Mitchell n’a pas caché que de nombreuses difficultés l’attendent au cours de ce déplacement, mais que cela «ne l’empêchera pas» de mener «jusqu’au bout» sa mission résolument compliquée et complexe.
L’émissaire américain, qui venait de s’entretenir avec le ministre libanais des affaires étrangères, Ali Chami a indiqué qu’il entend véritablement inscrire le pays du Cèdre au cœur de cette dynamique. De son côté, Ali Chami a mis l’accent sur les points défendus par le président libanais au cours de sa dernière visite aux Etats-Unis à savoir que la priorité doit être accordée au retrait des forces israéliennes des parcelles du territoire libanais qu’il occupe encore et ce, par tous les moyens légaux mis à la disposition du Liban. Il a également insisté sur le refus de l’implantation des réfugiés palestiniens vivant au Liban et la nécessité d’un retrait israélien suivant la ligne définie par l’accord d’armistice de 1949 «avant toutes négociations».
Ali Chami a en outre appelé les Etats-Unis à faire pression sur Israël afin qu’il respecte l’application des résolutions onusiennes et notamment la 1701.
George Mitchell a, pour sa part, affirmé que les Etats-Unis étaient opposés à «l’implantation forcée» des réfugiés palestiniens au Liban.
«M. Mitchell a confirmé au Premier ministre Saad Hariri lors de leur rencontre (mardi) soir que les Etats-Unis ne soutiendront pas l’implantation forcée des Palestiniens au Liban», lit-on dans un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis mercredi au terme de la visite de l’envoyé spécial américain. Plus de 250.000 Palestiniens vivent entassés dans douze camps de réfugiés à travers le Liban, où ils s’étaient installés après la création en 1948 de l’Etat d’Israël. Beaucoup au Liban craignent que ces réfugiés ne soient «implantés» dans le pays dans le cadre d’un règlement global du conflit israélo-palestinien.
«Le sénateur Mitchell a transmis l’engagement du président Barack Obama et de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton envers une paix globale au Proche-Orient, soit une paix entre Israël et les Palestiniens, Israël et la Syrie, Israël et le Liban et la normalisation complète des relations entre Israël et les Etats arabes», poursuit le communiqué.
«M. Mitchell a répété que le Liban jouera un rôle clé dans les efforts de paix (...) et qu’il n’y aura pas de solution aux dépens du Liban», ajoute le texte. L’émissaire de M. Obama, qui a rencontré également le président Michel Sleimane, devait se rendre hier en Syrie, puis en Israël et dans les territoires palestiniens, pour discuter du blocage actuel du processus de paix israélo-palestinien.