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Toutes ces résolutions devraient trouver un écho au Maroc. En effet, le projet de loi contre la violence faite aux femmes peine à prendre forme et se perd dans les méandres de l’administration. « Certes beaucoup d’efforts ont été déployés afin de promouvoir les droits de la femme, mais demeurent insuffisants en l’absence d’une loi protégeant la femme contre les diverses formes de violence », a déploré cette activiste féministe. Et d’ajouter : «Nous en avons assez des rafistolages entrepris par-ci par-là et appelons fermement à une refonte du Code pénal». En effet, les cas de violence ne se comptent plus et la presse en fait des choux gras. Une réalité que confortent les résultats d’enquêtes et de rapports qui indiquent, chiffres à l’appui, que le pourcentage des femmes violentées ne cesse d’augmenter. Bon nombre d’entre elles se trouvent acculées à subir ce calvaire vu les conditions de précarité qui sont les leurs. Outre les souffrances corporelles, il en est d’autres, d’ordre moral, qui sont difficiles à panser. C’est ce qui a fait dire à Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU :”La violence contre les femmes est une violation terrible des droits de l’Homme, une menace mondiale, une menace pour la santé publique et un outrage à la morale”. Il a réitéré également le ferme engagement de l’organisation internationale pour mener à bien l’effort global de lutte contre la violence et a rappelé que les Etats membres de l’ONU ont la responsabilité de faire en sorte que le droit des femmes à vivre sans violence devienne “une réalité”.
Selon l’entité ONU-femmes, un organe créé dans le but de promouvoir la parité et l’autonomisation des femmes, plus de 70% des femmes dans le monde ont été confrontées au cours de leur vie à une forme de violence. Il faut rappeler à cet égard que près de 140 millions de femmes et de filles ont souffert de mutilations génitales et des millions d’autres ont été victimes de trafic d’êtres humains, précise la même source.
Des chiffres qui font froid dans le dos et qui se passent de tout commentaire.