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Plusieurs écrivains marocains dévoilent leurs derniers ouvrages au Festival du livre de Paris

Lundi 14 Avril 2025

Plusieurs écrivains marocains ont présenté ou dédicacé leurs ouvrages, samedi, dans le cadre de la programmation du pavillon national au Festival du livre de Paris, où le Maroc est l’invité d’honneur cette année.

Lors d’une journée très riche en activités, entre présentations et séances de dédicace, les auteurs et autrices marocains ont eu l’occasion de renouer le contact avec leurs fans, en leur dévoilant leurs dernières créations.

Il s’agit notamment de Kébir Mustapha Ammi et de Myriam Jebbor qui ont présenté respectivement leurs livres «Le coiffeur aux mains rouges» (Editions Elyzad) et «La trahison» (Editions Le Fennec).
De son côté, la romancière et prix Goncourt, Leila Slimani, a présenté devant une salle comble «J'emporterai le feu» (Editions Gallimard), le troisième roman de sa trilogie «Le pays des autres».

Le pavillon marocain à cette grand-messe du livre et d’édition parisienne a également permis à l’écrivain Driss Jaydane de rencontrer son public auquel il a présenté son livre « Moïse de Casa » (Les Editions des Avrils).

Les visiteurs du Festival du livre de Paris ont aussi été au rendez-vous avec le grand poète Abdellatif Laabi qui a dédicacé plusieurs de ses ouvrages, et avec le prix Goncourt, Taher Ben Jelloun, qui lui a fait découvrir « Ils se sont tant aimés», le dernier nouveau-né de ce grand écrivain.
Ghizlane Ben Jelloun a présenté quant à elle son essai «Etre parent», paru aux éditions «La Croisée des Chemins».

Cette deuxième journée a été l’occasion également pour le journaliste Jamal El Mohafid et le militant des droits de l’Homme, Abderrazak El Hannouchi, de présenter leur ouvrage «Mohamed El Hihi : mémoire de vie», tandis que l’acteur associatif Ahmed Ghayet a dédicacé son livre «Maroc pluriel. Si singulier» (Editions Le Fennec).

Le pavillon marocain a donné rendez-vous aux lecteurs pour d’autres séances de dédicace, dimanche, dernier jour du festival avec Rim Battal pour son livre "Je me regarderai dans les yeux (Bayard), Salah El-Ouadie pour son dernier ouvrage « Itinéraire d'un rescapé du 20ème siècle », Rahal Boubrik pour son livre « La question du Sahara. Aux origines d’une invention coloniale : 1884-1975 », Kaïs Ben Yahya qui a présenté son recueil de poèmes « Patch-words II – L'Amour en vers».

Tout au long des trois jours du festival, la journaliste et productrice Nadia Larguet et l’illustratrice Myriem Chraïbi ont présenté au public leur création ludique et instructive intitulée "1001 questions sur le Maroc", un projet culturel qui vise à promouvoir la richesse du patrimoine marocain.

Lors de ce festival, la participation du Maroc s’est illustrée par l’apport remarqué des nouvelles plumes qui se sont affichés à l’avant-scène aux côtés de figures emblématiques qui font rayonner la création littéraire nationale dans le monde.

La programmation Maroc a fait la part belle à ces talents prometteurs qui commencent à percer, sur les traces des incontournables Prix Goncourt Tahar Ben Jelloun et Leila Slimani ou encore Fouad Laroui.

La jeune romancière Zineb Mekouar finaliste du Prix Goncourt du premier roman en 2022, a également été au rendez-vous. L’autrice qui, à 33 ans, commence déjà à marquer de son empreinte la scène culturelle dans l’Hexagone avec deux œuvres à succès "La poule et son cumin" (JC Lattès, 2022) et "Souviens-toi des abeilles" (Gallimard, 2024) a modéré un hommage aux côtés de Mustapha Kebir-Ammi, consacré à Driss Chraïbi.
La programmation Maroc a rendu hommage également à deux autres figures emblématiques de la littérature marocaine Edmond Amran El Maleh et Mohamed Khair-Eddine.

La place des femmes dans la littérature a aussi été mise en relief à travers plusieurs rencontres avec des autrices comme Asma Lamrabet, Samira El Ayachi, Yasmine Chami et Kaoutar Harchi.
Des performances littéraires adaptées au théâtre ont également été présentées sous la rubrique Jouer l’écriture avec Driss Ksikes, Fedwa Misk et les comédiennes Amal Ayouch et Sanae Assif.

Le Maroc étant devenu un haut lieu de la réinterprétation et du dialogue des patrimoines musicaux, culturels et spirituels, cet aspect majeur du Royaume fait l’objet quant à lui d’une rencontre sous le thème «Polyphonies musicales» animée par Neila Tazi, femme politique et présidente fondatrice de la Fédération des industries culturelles et créatives, l’anthropologue et écrivain Fawzi Skalli et l’acteur associatif Younes Boumehdi.
 

Libé

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