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53% des femmes interrogées parlent de "vocation" et de choix personnel, tandis que 47% optent pour l'option "choix contraint" qui implique fatalisme et pragmatisme, indique l'étude publiée par le Centre de recherche de l'Institut des hautes études en management, HEM (CESEM).
Parmi les moins de quarante ans, la majorité penche légèrement du côté des vocations, soit 60% à dire avoir fait le choix personnel des études de médecine contre 40% qui y voient une destinée.
Par contre, dans les plus de quarante ans, c'est la destinée qui prime avec 58 % contre 42 % qui disent y avoir vu un rêve d'enfance, précise l'étude qui a pour objectif de mettre le point sur les carrières et parcours de femmes dans les mondes professionnels médicaux au Maroc.
La proportion des garçons, selon l'enquête, est supérieure à celle des filles pour la 1ère inscription en médecine, puisqu'environ six étudiants sont des garçons pour quatre filles.
Le taux de filles s'élève légèrement en dentaire à 43% presque à part égale avec les hommes, selon l'enquête qui relève que près de 30% des enquêtées sont célibataires et 70% mariées.
L'étude montre également que parmi les praticiennes qui travaillent dans le secteur public, un nombre assez conséquent d'entre elles envisage un passage au secteur privé.
Cette étude se base sur soixante entretiens biographiques qui ont été réalisés auprès des femmes dont le point commun était d'avoir fait leurs études dans les deux universités de médecine préalablement enquêtées, Casablanca et Rabat. Ainsi, la technique de la boule de neige a été envisagée, sur la base d'un premier réseau amical lié aux enquêteurs, à l'exclusion des relations familiales.
Tous les secteurs professionnels sont représentés dans l'échantillon de l'étude, dont les spécialistes, les généralistes et les dentistes. En revanche, toutes les spécialités ne sont pas représentées, avec une surreprésentation probable des pédiatres et gynécologues, en raison d'une inflexion féminine de ces professions.