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En effet, plus de 300.000 personnes ont traversé la mer Méditerranée au péril de leur vie depuis le début de l’année 2015, soit l'équivalent de la population municipale de Nantes. Contre 219.000 personnes enregistrées l’année dernière.
Selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 200.000 d'entre elles ont débarqué en Grèce et 110.000 en Italie.
Il est à noter que plusieurs personnes ont trouvé la mort lors de la traversée de la Méditerranée, considérée comme la plus dangereuse et la plus meurtrière au monde.
En effet, en dépit des dispositions prises et les efforts concertés de l'opération conjointe européenne de recherche et de sauvetage Frontex, la mer Méditerranée continue d'être la voie de passage la plus meurtrière pour les réfugiés et les migrants, a déploré récemment Melissa Fleming, une porte-parole du HCR.
Environ 2.500 réfugiés et migrants ont péri ou disparu durant la traversée depuis le début de l'année, a indiqué Melissa Fleming, précisant que ce bilan ne tient pas compte de la tragédie survenue il y a quelques jours au large de la Libye.
Il est à rappeler qu’en 2014, Amnesty International a estimé à 3.500 le nombre de personnes ayant péri en empruntant cette voie de passage. Déplorant les pertes en vies humaines enregistrées au cours des derniers jours lors de trois incidents distincts, Melissa Fleming a rappelé lors d’un point de presse à Genève que les garde-côtes libyens ont réalisé deux opérations de sauvetage jeudi 27 août, au large de la ville portuaire de Zwara, où deux bateaux transportant environ 500 réfugiés et migrants au total ont été interceptés et leurs survivants ramenés sur les côtes libyennes. Elle a aussi indiqué que 200 personnes sont toujours portées disparues et présumées mortes suite à cet incident, alors qu'un nombre encore indéterminé de corps a été retrouvé.
La porte-parole du HCR a également rappelé que le mercredi 26 août, des secouristes venus à l'aide d'un bateau au large de la côte libyenne ont trouvé 51 personnes mortes par asphyxie dans la cale du navire. Selon les survivants, les passeurs auraient fait payer les migrants pour leur permettre de sortir de la cale afin de respirer, peut-on lire sur le site Internet des Nations unies.
Ce n’est pas tout. Le 15 août dernier, a-t-elle poursuivi, lors d'un incident similaire, les corps de 49 personnes avaient été retrouvés dans la cale d'un autre bateau, suite à l'inhalation de fumées toxiques.
Au cours de son intervention, Melissa Fleming est aussi revenue sur le canot pneumatique transportant environ 145 réfugiés et migrants qui a connu des difficultés lorsque la personne à la manœuvre a accidentellement fait basculer le bateau d'un côté, provoquant la chute en mer de plusieurs personnes, dont 18 sont toujours portées disparues et présumées noyées.