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«Une question-clé de nos débats contemporains concernant les réseaux sociaux en ligne est de savoir si les gens l'utilisent de la même façon que des réseaux sociaux réels ou s'ils permettent l'avènement d'un type totalement différent de communication et d'interaction sociale qui n'était pas auparavant possible», analyse le professeur Geraint Rees, qui a dirigé l'étude.
Pour autant, les chercheurs s'estiment limités dans leur interprétation et considèrent l'hypothèse d'un troisième facteur qui entre en jeu. Est-ce le fait d'être particulièrement actif sur le réseau social qui élargit ces parties du cerveau? Ou ces dernières, déjà plus développées que la moyenne chez certaines personnes, entraînent une plus grande facilité à constituer un nœud d'interactions sociales sur Facebook?
Par ailleurs, avoir un grand nombre d'amis sur Facebook ne signifie pas automatiquement que l'utilisateur interagit régulièrement avec ces derniers. «On peut regarder le nombre d'amis que des personnes ont sur Facebook, mais pour véritablement comprendre pourquoi ces zones cérébrales sont plus larges, il faudrait voir ce qu'ils font sur Facebook avec leurs amis», estime Sam Roberts, chercheur à England's University of Chester qui n'a pas participé à l'étude, interrogé par LiveScience.
Facebook avait évalué que la majorité des utilisateurs du réseau social aux 800 millions d'adhérents dans le monde ne communiquaient régulièrement qu'avec 10 à 20 amis sur les 500 qu'ils pouvaient avoir. En janvier 2010, un anthropologue britannique d'Oxford, Robin Dunbar, avait actualisé sa théorie selon laquelle notre cerveau nous limitait à un contact régulier avec pas plus de 150 amis, même sur Facebook qui multiplie les cercles d'amitié et peut effacer les frontières entre connaissances et amis très proches. Il avait également établi que les filles étaient meilleures à entretenir une amitié via Facebook à la différence des garçons qui «avaient besoin de faire des choses ensemble pour rester connectés».