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Cette petite phrase souligne de manière concise le problème dont souffre notre société. En effet, les deux sexes sont conscients de leur coexistence mais s’efforcent de s’éviter et rester aux antipodes le plus possible. Dès lors que notre cheval de bataille est l’éradication des disparités dans un souci de déconstruction d’une idéologie patriarcale/sexiste/inégalitaire, transmise aux descendants en parallèle avec la démagogie véhiculée par différents canaux de socialisation : médias, écoles et institutions religieuses… L’on prend vite compte de l’ampleur de la tâche nous incombant, et des différents handicaps et difficultés sociétales nous barrant la route vers le progrès.
Dans un contexte mondial marqué par des mutations sociales dont l’objectif est l’abolition de la discrimination des genres, le Maroc s’emploie à intégrer ce processus démocratique de parité en signant plusieurs traités internationaux telle la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes CEDEF/CEDAW entre autres.
Cependant, et allant de pair avec ces actions libératrices de «façade», l’Etat bloque leur application en invoquant, à tout bout de champ, la notion combien équivoque et hypocrite du «respect des spécificités du pays».
Face à cet état de fait, le pays ressemble à une fourmilière qui regorge de contradictions criantes faisant que le citoyen vit dans une sorte de tiraillement institutionnalisé et permanent, celui d’avoir pied dans la mare de la modernité, tout en essayant de voir si ce qu’il réalise est en accord avec les traditions et valeurs communément admises comme les nôtres. Actuellement, et dans cette conjoncture de conscientisation collective des populations arabes à partir de fin 2011, la société civile a commencé à se mobiliser pour pallier ces manquements et passages à blanc occultés soit par la politique incohérente des décideurs, soit par le ressassement interminable de traditions dépassées depuis belle lurette. Dans ce sens, nombre de femmes à grand potentiel ont commencé à créer des organismes afin de contribuer un tant soit peu à cette recherche d’équité. Le ConnectinGroup international –pour ne citer que lui-est, à titre d’exemple, une référence pionnière dans le travail associatif conjugué au féminin. Cette structure a pour but de parvenir à une représentativité politique plus forte et de qualité de la part des femmes : compétentes, responsables et qui œuvrent en partenaires des hommes en vue de constituer une mosaïque économico-politique du pays.
Il n’est nullement besoin de constater que les expériences internationales réussies privilégient cette approche participative, qui tend à limiter le monopole étatique au sujet de la gestion de la chose publique en rapport avec les stratégies à adopter, afin d’atteindre une gestion plus efficiente des nécessités accrues qu’entraînent la globalisation et la mondialisation.