Le diplôme et après ?
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Les oubliés de l'école marocaine
Par ailleurs, le taux de réussite des élèves scolarisés a atteint 51,67 % (130.040 candidats), contre 52,09 chez les filles (68.833 candidates). Chez les candidats libres, 6.809 inscrits ont obtenu le baccalauréat cette année.
Il va sans dire que les filières scientifiques, techniques et mathématiques enregistrent un taux de réussite plus élevé que celui des branches littéraires et originelles. A noter que le taux de réussite au baccalauréat dans les pays limitrophes et dont le niveau de développement est identique au notre avoisine les 60 %. En Tunisie par exemple, il est de 62,42.
Cependant le côté communicationnel au département laisse à désirer. Le communiqué publié à l’occasion des résultats de la session de rattrapage ne mentionne nullement les détails statistiques sur cette session. Combien d’élèves avaient droit à cette seconde opportunité ? Quels sont ceux qui se sont présentés et ceux qui se sont désistés ? Le nombre de candidats qui ont réussi lors de cette seconde session ? Rien ! C’est le black-out sur cette deuxième chance. Le communiqué présente la globalité des résultats et les commente à sa manière. Le site lui-même n’affiche rien sur les résultats de la session de rattrapage. Une petite fenêtre sur Menara pour que les élèves sachent s’ils sont parmi les heureux candidats. Ni statistiques ni communiqué réservé à ce rattrapage. Un site visité par des journalistes, des spécialistes et par le personnel enseignant doit être plus communicatif et plus transparent.
Mais au-delà de tous ces résultats, ces statistiques et ces critiques, le souci majeur de ceux qui ont réussi est plus grand que celui de ceux qui ont échoué. Que faire une fois le diplôme en poche quand la plupart des concours ont été déjà effectués en mi-juillet ? Avec le système des sélections et des concours, la plupart de nos étudiants opteront pour la faculté pour ne pas « chômer » car depuis belle lurette, l’université ne forme que des chômeurs diplômés ou des extrémistes barbus, ce qui nécessite une véritable réforme de notre système d’enseignement pour l’adapter aux besoins de notre société.