-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
-
Libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou depuis décembre 2023 suite à la médiation de SM le Roi
Dans un entretien à la MAP, M. Portas a souligné que le Maroc vit, sous la conduite de SM le Roi, de profondes mutations à tous les niveaux, que ce soit dans le domaine politique, social ou économique.
La phase de l’après-Constitution de 2011 a été marquée par des échéances électorales successives qui ont abouti à la formation de gouvernements de différentes couleurs politiques, sans que cela n’engendre des objections ou des protestations, ce qui constitue "un cas rare dans le monde d'aujourd'hui”, a-t-il relevé.
M. Portas, qui a également occupé les postes de vice-Premier ministre et de ministre de la Défense, a aussi évoqué "l’élargissement des prérogatives du Parlement marocain”, s’accompagnant d’une diversité du paysage politique qui “fait du Maroc un exemple de stabilité dans le cadre de la démocratie”.
Il a, en outre, salué les réformes sociales pionnières réalisées par le Royaume ces deux dernières décennies, notamment la réforme du Code de la famille en 2004, ainsi que le chantier de généralisation de la couverture sanitaire, “une initiative très rare sur le continent africain et dans les pays du voisinage”.
M. Portas a aussi mis en exergue les grands chantiers lancés au Maroc dans le domaine des infrastructures et des équipements, ainsi que le rôle de SM le Roi dans l’édification d’un Maroc nouveau et dans le rayonnement du Royaume à travers le monde.
Il a cité, à cet égard, des réalisations comme le port Tanger Med, la Ligne à grande vitesse et le réaménagement de plusieurs grandes villes, à leur tête la capitale Rabat, “exemple le plus éloquent du grand travail mené au Maroc sous la conduite du Souverain”.
“Par ailleurs, le Maroc est devenu, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, un 'Royaume environnemental' par excellence, le Souverain déployant de grands efforts pour le développement du pays sur le plan de l’environnement”, a-t-il poursuivi.
M. Portas s’est, d'autre part, arrêté sur la manière avec laquelle le Maroc a géré la pandémie de Covid-19. “Une évaluation objective montre que le Maroc a été parmi les pays ayant fait face efficacement à crise sanitaire et qui ont réussi à limiter sa propagation”, a-t-il insisté.
Sur un autre plan, l’ancien ministre portugais a souligné que la place dont jouit le Royaume sur l’échiquier international est aussi le fruit de sa politique étrangère, relevant que le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, n’est pas resté limité à ses relations traditionnelles avec l’Union européenne, les Etats-Unis et des pays de l’Asie, mais a fait en sorte de renforcer sa présence et ses relations dans l’espace africain.
Il a, dans ce sens, mis en avant “la grande importance du Maroc au niveau du continent africain aussi bien sur le plan politique, stratégique, économique, social que culturel”, ajoutant que les acquis accumulés par le Maroc à cet égard “découlent d’une vision claire et réfléchie du Souverain”.
M. Portas a aussi mis la lumière sur le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans la gestion du champ religieux. “Sa Majesté, en sa qualité de Commandeur des croyants et protecteur des droits des minorités religieuses, a toujours veillé à préserver les droits de tous dans le cadre de la stabilité, permettant au Maroc de faire face avec succès aux défis rencontrés dans ce domaine”.
Sur le plan sécuritaire, il a mis l’accent sur le rôle de premier plan que joue le Maroc pour lutter contre le terrorisme et apporter des solutions au problème de la migration irrégulière, estimant que les réalisations des services de sécurité marocains dans ce domaine “forcent le respect, compte tenu du rôle qu’ils ont joué, à travers l’échange d’informations, dans la prévention de plusieurs menaces terroristes imminentes, notamment en Europe”.
“Le Maroc s’est érigé en leader sur le plan de la lutte contre les crimes du terrorisme, ce qui reflète une politique élaborée et une vision sage dans ce domaine”, a-t-il dit.
M. Portas a salué la stabilité du Maroc “dans un environnement international marqué par l’instabilité ces deux dernières décennies, allant des événements du 11 septembre 2001 à la guerre en Ukraine, en passant par la crise financière internationale de 2008 et la pandémie”.
Concernant les relations entre le Maroc et le Portugal, l’ancien ministre a assuré que les relations historiques entre les deux pays voisins ont toujours été exceptionnelles et profondes, marquées par la concertation et le dialogue politique constant et renforcées par la dynamique du partenariat stratégique bilatéral.
Il a mis l'accent, à cet égard, sur plusieurs domaines prometteurs de coopération à tous les niveaux, en particulier sur le plan économique, de la coopération sectorielle et du renforcement des échanges, avec aussi la possibilité de prospecter de nouveaux domaines de coopération.
“La dynamique de développement et de progrès que connaît le Maroc sur le plan économique, notamment dans l’industrie automobile, le transport aérien, le transfert des technologies et le développement des ports, a fait du Royaume un partenaire stratégique très sollicité, non seulement par le Portugal mais aussi par l’ensemble des partenaires”, a-t-il conclu.