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Plus dangereux et plus mobiles qu'au cours de leurs sorties précédentes, les troupes de Luis Enrique ont rendu une copie beaucoup plus aboutie qui leur évite de sombrer dans la sinistrose.
Tout autre résultat qu'une victoire aurait déjà fait basculer le club de la capitale dans une zone de turbulences avec des interrogations légitimes sur les choix tactiques du technicien espagnol. Si le jeu parisien manque encore parfois d'efficacité, il a tout de même semblé plus tranchant face aux Sang et Or, ex-dauphins renvoyés à leurs difficultés actuelles avec un seul petit point en trois rencontres.
Alors que le PSG n'avait trouvé l'ouverture qu'une seule fois en deux matches sur un penalty de Kylian Mbappé, il a cette fois réussi à conclure trois actions dignes de ce nom grâce à Asensio, après un beau travail du milieu portugais Vitinha (43e), et surtout Mbappé, d'abord à la suite d'un relais avec Lucas Hernandez (52e) puis sur un tir doublement dévié par la défense lensoise (90e+1).
Réintégré à l'équipe première le 13 août après avoir été mis à l'écart par sa direction, mécontente de sa décision de rester jusqu'en 2024 sans prolonger son contrat au-delà de cette date, Mbappé n'avait eu droit qu'à une quarantaine de minutes sur la pelouse la semaine dernière à Toulouse. Il n'a pas manqué ses retrouvailles avec le Parc et le onze de départ, après des semaines très mouvementées, éclaboussant la partie de toute sa classe.
Si le PSG est parvenu à se débloquer offensivement, la présence au coup d'envoi du capitaine de l'équipe de France n'y est pas pour rien, apportant vitesse, profondeur et surtout justesse technique, des éléments qui avaient cruellement fait défaut jusque-là.
Mbappé a d'ailleurs été tout près de réussir un festival en seconde période (55e, 64e). Avant la pause, le N.7 avait déjà eu la possibilité d'amener le danger, combinant le plus souvent avec son compère en bleu Ousmane Dembélé, qui découvrait de son côté le Parc sous le maillot parisien.
Il a ainsi d'abord buté sur Brice Samba (30e) avant de voir sa reprise de volée contrée par la défense lensoise (32e).
Luis Enrique aura également pu apprécier l'apport d'Asensio. L'ancien joueur du Real Madrid, arrivé libre cet été à Paris, a dû sa place de titulaire à l'absence du Portugais Gonçalo Ramos, victime de gênes musculaires. Il n'a pas laissé passer l'occasion de montrer qu'il valait peut-être mieux qu'une place de doublure de luxe.
Si l'attaque parisienne s'est délivrée d'un poids, la défense est restée d'une solidité sans faille, la marque de fabrique du PSG version Luis Enrique, malgré un but anecdotique encaissé dans les arrêts de jeu par Morgan Guilavogui (90e+5). L'entrée en jeu d'Elye Wahi (58e), la plus chère recrue de l'histoire de Lens achetée 35 millions d'euros à Montpellier, n'a pas modifié la donne, Paris n'ayant pas cédé grand chose à son adversaire. Une soirée parfaite en somme pour le PSG et son entraîneur.