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Pour Abdelaziz Ioui, la grève dans l’enseignement a enregistré un taux de participation entre 80 et 90% au niveau national. L’adhésion des enseignants à ce mouvement en toute spontanéité témoigne de la légitimité de leurs revendications et consolide, par la même occasion, l’esprit d’unité de leur corps, a souligné le syndicaliste.
Ces grèves se poursuivront tant que le ministère de l’Education n’aura pas honoré ses engagements concernant la mise en œuvre de l’accord du 1er août 2007 et l’application d’une promotion exceptionnelle à partir de 2003.
La déclaration du chef de la Direction de la communication au ministère de l’Education ne nous a pas surpris dans la mesure où elle s’inscrit en droite ligne de sa politique de désinformation, nous a indiqué Abdelaziz Ioui.
Le ministère, via son service de communication, continue délibérément, d’induire en erreur l’opinion publique, en avançant qu’Ahmed Akhchichen a saisi le 22 octobre le premier ministre pour traiter le cahier revendicatif des enseignants. Mais, la vérité confirmée par les centrales lors de la conférence de presse du 22 octobre, c’est que les séances auxquelles ont été conviés les syndicats étaient des réunions de communication pour les tenir au courant de ce que le ministère entend entreprendre dans le cadre du Plan d’urgence pour l’actuelle rentrée scolaire, a-t-il souligné. N’étant pas en mesure de clarifier la situation et de s’attaquer aux vrais problèmes qui rongent le secteur depuis des années, Said Rhouni, pour ne pas le nommer, essaie, par sa déclaration, de monter l’opinion publique contre les enseignants, prétextant que la grève qu’ils ont organisée serait, en définitive, orientée dans le seul objectif de nuire aux élèves et à leurs parents, a tenu à nous préciser Abdelaziz Ioui.
Par ailleurs, l’autre secteur névralgique qui n’est autre que celui de la santé selon Mohamed Dahmani, secrétaire adjoint du Syndicat national de la santé publique, a connu un franc succès en enregistrant des taux allant de 90 à 100% dans tous les services, à l’exception, bien entendu, de ceux des urgences et de réanimation. A Ibnou Rochd, tout le personnel a adhéré au mouvement de grève. La même situation a été constatée à Marrakech, Tétouan, Fès, Meknès, entre autres.
La décision de lancer la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1), à la veille de la grève dans le secteur, nous a surpris et n’a d’autre explication que de faire échouer ce débrayage, nous a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, tôt dans la matinée d’hier, une cinquantaine d’enseignants non intégrés dans l’enseignement public ont occupé le siège de la Direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale à Rabat. Ils ont élu domicile au 3ème étage de cette Direction, en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire qu’ils sont prêts à recourir à un suicide collectif si leur situation n’est pas réglée. Ils comptent également organiser un sit-in ouvert, le temps qu’il faudra, en perspective de leur intégration.
Alertées, les forces de l’ordre et de la protection civile étaient sur le qui-vive, face aux menaces sérieuses de suicide des enseignants.
A rappeler que des promesses n’ont pas été honorées jusqu’à ce jour pour régler, comme il a été convenu, par étapes, la situation de quelque 270 enseignants non intégrés.