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Il paraît bien loin, le temps de ces orateurs qui pouvaient vous faire assimiler les pires idées en douce, simplement par la beauté et la force de persuasion de leur éloquence. Aujourd’hui, la mode semble être aux discours politiques discourtois.
Voici quelques morceaux choisis d’hommes politiques contemporains :
« Those who can’t stomach the defeat, you can commit suicide. », dixit un certain président zimbabwéen, après son énième victoire aux élections présidentielles. Dans une autre langue, cela pourrait se traduire en ces termes : « Ceux qui ne peuvent pas digérer la défaite n’ont qu’à se suicider. »
(Source: New York Time, dans son numéro spécial MLK du 26 août au 02 septembre 2013)
CRTV, la chaîne de télévision camerounaise nous a permis d’en entendre une autre en mondovision il n’y a pas encore très longtemps, venant d’une voix pas très tonique :
«Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut ». La formule n’a rien d’original, sauf qu’ici elle est signée d’un certain président camerounais (Dire que l’on commençait justement à le croire plutôt modeste dans son triomphe éternel).
Fait curieux, son homologue d’une grande nation réputée donneuse de leçons de démocratie qui se tenait alors à ses côtés, peut-être plus préoccupé par d’autres centres d’intérêts, n’aurait pas cru bon d’y mettre un peu de bémol, ne fût-ce qu’à travers une petite insinuation spirituelle. Comme quoi, tout a un prix, et rien de nouveau sous le soleil : il paraît que jadis, pour avoir accès à certains comptoirs en Orient, les chrétiens et notamment les Occidentaux étaient contraints de marcher sur le crucifix ; et nos amis « croix-yants » y allaient de bon cœur, souriant déjà à l’idée des bénéfices qu’il y avait à engranger au bout de ce « chemin de croix ».
Mais revenons aux grands écarts langagiers de nos politiques :
L’autre morceau choisi est signé d’un homme d’Etat qui dans une autre vie aurait été un quelconque ancien fils d’immigré, et qui dans la présente réincarnation se trouverait être un ex et peut-être futur «re-président » de la République française. Alors qu’il devisait avec les journalistes sur les débordements de l’immigration clandestine, on l’a entendu déclarer en ses termes bien à lui que ce fléau était comparable à un tuyau de plomberie qui en viendrait à rompre dans votre cuisine et à y libérer ses incongruités (y compris les parfums).
Nous ne parlerons pas encore ici de « l’Oncle Donald », qui en toute vraisemblance nous promet pour sa part une campagne présidentielle américaine très animée.
La bonne inspiration ne nous vient pas toujours spontanément, ce n’est que vrai. L’une des solutions possibles serait peut-être alors de s’entourer de personnes intelligentes qui pourraient de temps à autre vous souffler le fin mot, lorsque sous l’emprise de la pression les nerfs sont près de craquer. Il n’y a aucun démérite à cela, les plus grands orateurs y ont souvent eu recours.
Pour la petite histoire, Martin Luther King, par exemple, pour son immortel discours, aurait été inspiré par l’anonyme Mahalia Jackson, une « gospel singer » qui se tenait juste derrière lui à cette grande occasion. D’après le Time déjà suscité, la chanteuse lui aurait soufflé dans le dos avec insistance, alors qu’il introduisait timidement le discours « préparé » qu’il avait sous les yeux : « TELL’EM ABOUT THE DREAM, MARTIN. TELL’EM ABOUT THE DREAM.
Voici quelques morceaux choisis d’hommes politiques contemporains :
« Those who can’t stomach the defeat, you can commit suicide. », dixit un certain président zimbabwéen, après son énième victoire aux élections présidentielles. Dans une autre langue, cela pourrait se traduire en ces termes : « Ceux qui ne peuvent pas digérer la défaite n’ont qu’à se suicider. »
(Source: New York Time, dans son numéro spécial MLK du 26 août au 02 septembre 2013)
CRTV, la chaîne de télévision camerounaise nous a permis d’en entendre une autre en mondovision il n’y a pas encore très longtemps, venant d’une voix pas très tonique :
«Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut ». La formule n’a rien d’original, sauf qu’ici elle est signée d’un certain président camerounais (Dire que l’on commençait justement à le croire plutôt modeste dans son triomphe éternel).
Fait curieux, son homologue d’une grande nation réputée donneuse de leçons de démocratie qui se tenait alors à ses côtés, peut-être plus préoccupé par d’autres centres d’intérêts, n’aurait pas cru bon d’y mettre un peu de bémol, ne fût-ce qu’à travers une petite insinuation spirituelle. Comme quoi, tout a un prix, et rien de nouveau sous le soleil : il paraît que jadis, pour avoir accès à certains comptoirs en Orient, les chrétiens et notamment les Occidentaux étaient contraints de marcher sur le crucifix ; et nos amis « croix-yants » y allaient de bon cœur, souriant déjà à l’idée des bénéfices qu’il y avait à engranger au bout de ce « chemin de croix ».
Mais revenons aux grands écarts langagiers de nos politiques :
L’autre morceau choisi est signé d’un homme d’Etat qui dans une autre vie aurait été un quelconque ancien fils d’immigré, et qui dans la présente réincarnation se trouverait être un ex et peut-être futur «re-président » de la République française. Alors qu’il devisait avec les journalistes sur les débordements de l’immigration clandestine, on l’a entendu déclarer en ses termes bien à lui que ce fléau était comparable à un tuyau de plomberie qui en viendrait à rompre dans votre cuisine et à y libérer ses incongruités (y compris les parfums).
Nous ne parlerons pas encore ici de « l’Oncle Donald », qui en toute vraisemblance nous promet pour sa part une campagne présidentielle américaine très animée.
La bonne inspiration ne nous vient pas toujours spontanément, ce n’est que vrai. L’une des solutions possibles serait peut-être alors de s’entourer de personnes intelligentes qui pourraient de temps à autre vous souffler le fin mot, lorsque sous l’emprise de la pression les nerfs sont près de craquer. Il n’y a aucun démérite à cela, les plus grands orateurs y ont souvent eu recours.
Pour la petite histoire, Martin Luther King, par exemple, pour son immortel discours, aurait été inspiré par l’anonyme Mahalia Jackson, une « gospel singer » qui se tenait juste derrière lui à cette grande occasion. D’après le Time déjà suscité, la chanteuse lui aurait soufflé dans le dos avec insistance, alors qu’il introduisait timidement le discours « préparé » qu’il avait sous les yeux : « TELL’EM ABOUT THE DREAM, MARTIN. TELL’EM ABOUT THE DREAM.