PJD : Après Midelt, un épisode Erfoud

Encore une fois des élus du PJD ont fait parler d'eux. Après la vidéo où le président du Conseil de Midelt, relevant du PJD se voit clairement recevoir des pots-de-vin, contre des services illégaux et le vote d'une quarantaine d'élus PJD au nord contre leur candidat partisan, l'on a vécu récemment à Erfoud au rythme d'une autre vidéo. Une vidéo dont Libération détient copie, montre clairement comment le conseil géré par une majorité PJD se permet d'accorder les services de ses équipements et matériels comme de sa main-d'œuvre à une société appartenant  à un particulier, cousin du président de surcroît. Et le tout un dimanche, supposé jour de repos pour ces salariés occasionnels. Le spectacle auquel avaient assisté plusieurs potentialités politiques de la ville se déroulait également en présence du Pacha de la ville, témoin oculaire de ce nouveau scandale. En fait, même la transaction de location de la cave du complexe commercial de la ville s'est déroulée, selon l'opposition, dans des conditions douteuses. Et ce n'est pas tout. Les mêmes élus, par manque d'expérience comme par caprice ostentatoire, ont érigé, lors du Salon international des dattes organisé du 30 septembre au 3 octobre courant, une statue représentant une grande lampe, symbole du PJD. La protestation des autres partis politiques et des associations de la société civile auprès des autorités a fait que l'Intérieur entre en ligne et impose sa loi. Les Pjdistes d'Erfoud ont ainsi été  contraints de démanteler leur statue de près de 1m 80 et de jouer profil bas. L'on parle de plus en plus à Erfoud de leurs  sorties publiques inopportunes.