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Le chef de l’exécutif doit notamment se prononcer sur la demande du général Stanley McChrystal, commandant en chef des forces étrangères dans ce pays, qui veut 40.000 hommes de plus.
“Après une dernière réunion rigoureuse, le président Obama possède les informations qu’il souhaite et doit prendre sa décision, qu’il annoncera dans les jours à venir”, a déclaré son porte-parole Robert Gibbs dans un courriel. Compte tenu de la fête de Thanksgiving, qui tombe jeudi, et du week-end qui suivra, sa décision n’est pas attendue avant la semaine prochaine. La Maison blanche n’a pas donné de date précise pour l’annonce de la nouvelle stratégie, mais, a dit le porte-parole de la présidence, “la première date possible serait à un moment ou l’autre la semaine prochaine”.
Espérant que Barack Obama aura pris sa décision d’ici là, l’Otan a annoncé lundi la tenue le 7 décembre d’un sommet sur le dossier afghan.
Certains des conseillers d’Obama - notamment Robert Gates et Mike Mullen, chef d’état-major interarmes - se seraient ralliés à des options prévoyant l’envoi de 30.000 à 40.000 soldats et instructeurs. Au Congrès, les républicains sont favorables au déploiement d’importants renforts, tandis que le camp démocrate plaide pour l’adoption d’un plan de retrait.
Deux élus démocrates, le président de la commission des Acquisitions de la Chambre des représentants et celui de la commission sénatoriale de la Défense, David Obey et Carl Levin, ont proposé la création d’une “war tax”, d’un impôt progressif destiné à financer la guerre. L’idée a été rejetée par d’autres démocrates. L’opinion est également très divisée. Selon un sondage réalisé la semaine dernière pour le Washington Post et ABC, 46% des Américains sont partisans de renforts massifs, mais 45% prônent eux des renforts limités dont le rôle serait centré sur la formation des forces afghanes.
Les effectifs des forces étrangères déployées en Afghanistan sont actuellement de 110.000 hommes, dont 68.000 Américains. Outre les 40.000 hommes supplémentaires qu’il réclame au président américain, Stanley McChrystal recommande de porter les effectifs des forces afghanes à 400.000 hommes, pour permettre un retrait progressif des contingents étrangers. L’ancien vice-président Dick Cheney a une nouvelle fois accusé lundi, lors d’une émission sur une radio conservatrice, le président américain de trop tergiverser.
“Ce retard nous coûte”, a-t-il dit. “Chaque jour qui passe soulève des doutes dans l’esprit de nos amis dans la région.”
Robert Gibbs a défendu le temps pris par Barack Obama pour prendre une “décision compliquée”. “Je pense que le peuple américain souhaite que le président prenne le temps de parvenir à la bonne décision, plutôt que de prendre une décision hâtive.”