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Cette année, la délégation générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion semble donner la priorité à ces provinces (Tan Tan, Laâyoune, etc.).
Cependant, si certains trouvent que cette affectation pourrait constituer une véritable promotion, pour d'autres elle est considérée comme une punition. Cependant, tout dépend du confort et des opportunités qu'offre la région dans laquelle le personnel va exercer ses fonctions.
Néanmoins, beaucoup de nouvelles recrues n'ont pas hésité à afficher leur réticence malgré les incitations offertes par leur administration qui a dû instituer un tirage au sort pour la désignation des lieux d'affectation.
Les gardiens en question devront passer un à deux ans dans ces zones avant de pouvoir rejoindre leur ville de résidence.
Assimilés à un corps paramilitaire auquel il est interdit de se syndiquer, les nouveaux agents pénitentiaires ont dû prendre leur mal en patience puisqu’ils sont soumis à des règles de discipline militaire, laquelle exige, dans la pratique, une soumission totale et inconditionnelle du subordonné à ses supérieurs hiérarchiques, quels que soient leurs rangs respectifs.
D'ailleurs, le texte portant statut particulier du personnel pénitentiaire mentionne que le personnel de l'Administration pénitentiaire ne peut ni constituer, ni appartenir à un syndicat; il doit résider dans la ville où il exerce et répondre de jour comme de nuit à toute réquisition de ses chefs. Il est, en outre, astreint au port de l'uniforme et parfois au port d'une arme et ne peut être électeur ou éligible si ce n'est concernant l'élection de ses représentants au sein des commissions administratives paritaires.
Les agents pénitentiaires semblent donc avoir plus d'obligations que de droits. Un constat qui risque de conditionner leur comportement à l'égard des détenus.