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Les ministres des Affaires étrangères de la Syrie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, l’Irak et l’Egypte participeront à cette rencontre qui se tiendra à Amman, a annoncé le ministère jordanien des Affaires étrangères.
La "réunion s'inscrit dans la continuité de la rencontre consultative des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie, de l'Irak et de l'Egypte, qui a été accueillie par l'Arabie saoudite" mi-avril, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère, Sinan al-Majali.
Selon lui, il s'agit "de faire le point des contacts de ces pays avec le gouvernement syrien pour parvenir à une solution politique à la crise syrienne".
Damas a été isolé sur le plan diplomatique après la répression en 2011 du soulèvement populaire ayant déclenché un conflit dévastateur. Si la Syrie est toujours exclue de la Ligue arabe, plusieurs pays arabes dont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et la Tunisie ont récemment renoué avec son régime.
Sa réintégration au sein de l'organisation panarabe continue de diviser les pays arabes.
Une réunion à ce sujet s'est tenue le 14 avril en Arabie saoudite entre neuf pays arabes, dont ceux du Conseil de coopération du Golfe.
Mais aucune décision n'a été prise lors de cette réunion, alors que le prochain sommet arabe est prévu le 19 mai dans le royaume. Le ministre saoudien des Affaires étrnagères, Fayçal ben Farhane, a par ailleurs effectué le 18 avril une visite inédite à Damas où il a été reçu par le président Bachar al-Assad.
Le Qatar, qui a soutenu l'opposition syrienne, reste fermement opposé à une normalisation avec Bachar al-Assad, alors que d'autres pays comme les Emirats arabes unis ont normalisé leurs relations avec Damas.
La guerre en Syrie a fait environ un demi-million de morts. Près de la moitié des Syriens sont désormais des réfugiés ou des déplacés à l'intérieur de leur pays, et des pans du territoire échappent encore au contrôle du gouvernement.
Bachar al-Assad mise sur une pleine normalisation avec les riches monarchies du Golfe pour financer la reconstruction de son pays aux infrastructures ravagées par la guerre.