-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
“L’introduction du nouveau Code de la famille fait partie d’une batterie de réformes juridiques ayant pour objectif d’être en conformité avec les obligations du CEDAW” qui qualifie de “Success Stories” les avancées réalisées par le Royaume dans ce domaine.
Lors d’une cérémonie, au siège des Nations Unies, célébrant le 30ème anniversaire du CEDAW, une brochure éditée à cette occasion place ainsi le Royaume en tête de quatre pays qui ont procédé à des réformes concluantes en faveur de la femme.
Sous l’intitulé, “Success Stories”, ce document, qui revient sur l’expérience réussie du Maroc, de l’Inde, du Cameroun, du Mexique et de l’Autriche a été distribué aux participants à cette cérémonie présidée par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et à laquelle ont pris part notamment la Haut commissaire aux droits de l’Homme, Navi Pillay, et la présidente du comité du CEDAW, Naela Gabr.
Le code de la famille a introduit le principe de la co-responsabilité familiale entre les époux, couronnant un large débat au sein de la société marocaine sur les défis auxquels faisaient face les Marocaines sous l’ancienne Moudawana ainsi que sur les implications des valeurs universelles des droits humains et des textes religieux, poursuit le document.
Pour assurer la mise en oeuvre effective de nouveaux textes, des changements juridiques ont été opérés et accompagnés par la mise en place de tribunaux de famille, parallèlement à la mise à niveau de l’appareil judiciaire, à travers, notamment, la formation de juges spécialisés. Pour Nouzha Guessous, ancienne membre de la commission consultative chargée de la révision de la Moudawana, le nouveau Code de la famille “est très important car il confirme l’engagement du Maroc à respecter les droits de l’Homme, particulièrement ceux des femmes”.
Invitée à parler de l’expérience marocaine, au cours de cette cérémonie à laquelle ont pris part des représentants des Etats membres de l’ONU, de nombreuses ONG ainsi que plusieurs agences onusiennes et organismes internationaux, Mme Guessous a ajouté que ce “nouveau Code introduit le principe de l’égalité entre l’homme et la femme qui partagent désormais la responsabilité au sein de la famille”.