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Nadia Kounda, actrice marocaine reconnue pour ses choix artistiques audacieux et ses performances dans des films engagés, fait partie du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech.
Dans un entretien accordé à la MAP, elle revient sur son expérience en tant que jurée, partage son analyse du cinéma marocain et explore l’importance de l’engagement social dans le septième art.
En tant que membre du jury, comment abordez-vous l’évaluation des films en compétition ?
Nadia Kounda : Pour moi, tout commence par l’émotion. Lorsque je regarde un film, ce qui compte, c’est ce qu’il me fait ressentir. Peu importe le pays d’origine ou le nom du réalisateur, je me concentre sur l’impact émotionnel et ce qui reste en moi après le visionnage. Bien sûr, une narration bien construite est un atout, mais ce que j’apprécie le plus, c’est l’originalité.
Certains sujets ont déjà été explorés maintes fois, mais lorsque je découvre une perspective nouvelle, un angle inédit, cela me touche profondément. En tant que jurée, je m’efforce de mettre ces éléments en avant dans mes choix.
Quel regard portez-vous sur le cinéma marocain et son évolution récente ?
Le cinéma marocain vit une période passionnante. Grâce au travail des pionniers comme Narjiss Nejjar ou Faouzi Bensaïdi, le terrain a été préparé pour la nouvelle génération. Aujourd’hui, des cinéastes comme Maryam Touzani, Sofia Alaoui, Kamal Lazrak ou Asmae El Moudir font rayonner le Maroc dans des festivals internationaux tels que Cannes, Sundance ou Venise.
Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la diversité des voix et des styles qui émergent. Il y a aussi une présence croissante de réalisatrices, ce qui enrichit notre cinéma en apportant de nouvelles sensibilités et perspectives. Nous sommes "à un tournant", et le meilleur reste à venir.
Le cinéma marocain est souvent perçu comme engagé. Comment cet aspect influence-t-il vos choix en tant qu’actrice ?
L’engagement est au cœur de mes choix artistiques. Chaque film est une opportunité de défendre une cause, d’aborder un combat. En tant que femme et actrice, je suis particulièrement attirée par les rôles qui explorent des problématiques liées à la condition féminine.
Ces personnages permettent d'ouvrir un dialogue social et d’éveiller les consciences. Pour moi, le cinéma est un outil puissant de réflexion et de transformation. J’aime m’impliquer dans des projets qui touchent aux enjeux sociaux et qui ont un impact réel, car c’est là que je trouve tout le sens de mon métier.
Propos recueillis par Samia Boufous (MAP)
Dans un entretien accordé à la MAP, elle revient sur son expérience en tant que jurée, partage son analyse du cinéma marocain et explore l’importance de l’engagement social dans le septième art.
En tant que membre du jury, comment abordez-vous l’évaluation des films en compétition ?
Nadia Kounda : Pour moi, tout commence par l’émotion. Lorsque je regarde un film, ce qui compte, c’est ce qu’il me fait ressentir. Peu importe le pays d’origine ou le nom du réalisateur, je me concentre sur l’impact émotionnel et ce qui reste en moi après le visionnage. Bien sûr, une narration bien construite est un atout, mais ce que j’apprécie le plus, c’est l’originalité.
Certains sujets ont déjà été explorés maintes fois, mais lorsque je découvre une perspective nouvelle, un angle inédit, cela me touche profondément. En tant que jurée, je m’efforce de mettre ces éléments en avant dans mes choix.
Quel regard portez-vous sur le cinéma marocain et son évolution récente ?
Le cinéma marocain vit une période passionnante. Grâce au travail des pionniers comme Narjiss Nejjar ou Faouzi Bensaïdi, le terrain a été préparé pour la nouvelle génération. Aujourd’hui, des cinéastes comme Maryam Touzani, Sofia Alaoui, Kamal Lazrak ou Asmae El Moudir font rayonner le Maroc dans des festivals internationaux tels que Cannes, Sundance ou Venise.
Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la diversité des voix et des styles qui émergent. Il y a aussi une présence croissante de réalisatrices, ce qui enrichit notre cinéma en apportant de nouvelles sensibilités et perspectives. Nous sommes "à un tournant", et le meilleur reste à venir.
Le cinéma marocain est souvent perçu comme engagé. Comment cet aspect influence-t-il vos choix en tant qu’actrice ?
L’engagement est au cœur de mes choix artistiques. Chaque film est une opportunité de défendre une cause, d’aborder un combat. En tant que femme et actrice, je suis particulièrement attirée par les rôles qui explorent des problématiques liées à la condition féminine.
Ces personnages permettent d'ouvrir un dialogue social et d’éveiller les consciences. Pour moi, le cinéma est un outil puissant de réflexion et de transformation. J’aime m’impliquer dans des projets qui touchent aux enjeux sociaux et qui ont un impact réel, car c’est là que je trouve tout le sens de mon métier.
Propos recueillis par Samia Boufous (MAP)