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Boudé par l’Occident parce qu’il refuse de reconnaître Israël, mais aussi par de nombreux Arabes pour avoir chassé le Fatah de la bande de Gaza en 2007, le Hamas a laissé entendre, la semaine dernière, qu’il pourrait accepter de s’entendre sur la tenue d’élections palestiniennes et sur un éventuel partage du pouvoir avec le Fatah.
Son mandat étant de fait limité à la Cisjordanie occupée depuis la mi-2007, Abbas, afin de regagner toute sa crédibilité, doit trouver un terrain d’entente avec le Hamas, qui lui permettrait de s’exprimer au nom de l’ensemble des Palestiniens.
“Je suis venu ici avec le soutien de mon mouvement, le Fatah, pour tenter de mettre fin au boycott (par le Hamas)”, a dit Nabil Chaâth à la presse après son arrivée à Gaza.
Les factions rivales palestiniennes se sont rencontrées pour la dernière fois en juillet au Caire. Depuis lors, l’Egypte fait pression sur le Hamas en érigeant une barrière métallique souterraine, le long de sa frontière avec la bande de Gaza, pour empêcher la contrebande par des tunnels.