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au site de la Confédération
africaine de football
cafonline.com, le sélectionneur national Hassan Moumen
fait part de la détermination
du groupe à renverser
la tendance dans la course pour
la qualification
au Mondial et à la CAN 2010.
Cafonline.com : Vous arrivez à la tête de la sélection marocaine dans des conditions épouvantables : une défaite à domicile pour commencer, suivie de deux nuls dont un chez vous. L’Afrique du Sud est-elle devenue un rêve impossible?
Hassan Moumen : «Non, nous ne devons jamais renoncer. Nos chances, même minimes, nous les défendrons avec bravoure et détermination. Le Maroc a été le premier pays à se porter candidat à l’organisation de la première Coupe du monde «africaine», c’est dire notre engagement en faveur de cet événement exceptionnel. Nous avons connu une entrée en matière catastrophique, mais nous voulons encore y croire. Il suffit d’un déclic pour que les situations s’inversent. Ce n’est pas impossible et nous devons tout faire pour y croire. La motivation est là et nos joueurs, lorsqu’ils portent le maillot de la sélection nationale savent qu’ils représentent leur pays et qu’ils se doivent de donner leur maximum ».
Comment comptez-vous vous y prendre pour déjouer des pronostics qui vous sont désormais très défavorables ?
Il n y’a pas trente-six solutions; un seul mot d’ordre : le travail. J’ai un groupe de joueurs professionnels qui connaissent leurs droits et leurs devoirs. On ne va pas avoir les yeux fixés sur le rétroviseur. Le passé, cela ne sert à rien de le ressasser. Mieux vaut l’oublier. Nous partons à Lomé pour réussir un coup comme nous nous déplacerons à Libreville avec la même détermination. Nous avons à mobiliser tous les talents, à les renouveler aussi dans l’intérêt du groupe. Je suis persuadé qu’on y arrivera.
Comment des joueurs qui sont de très bons dans les clubs n’arrivent-ils pas à se souder quand ils opèrent sous le maillot de la sélection ?
C’est un problème d’adaptation. Les joueurs, passent plus de temps dans leur clubs qu’avec l’équipe nationale; un maximum de temps et un minimum de 30 matchs disputés ensemble; c’est synonyme d’homogénéité et d’automatismes gagnants. Le gros du travail est plutôt axé sur la préparation psychologique. On m’a confié une responsabilité, je l’assume pleinement et reste très vigilant sur l’état de forme et d’esprit des joueurs que je dirige.
L’équipe du Maroc avait levé beaucoup d’espoir en 2004 avec sa finale en Coupe d’Afrique des Nations. Elle n’est pas parvenue pourtant à maintenir son niveau. Quelle est votre explication ?
La réponse, on doit la trouver auprès de la direction technique nationale qui doit nous éclaircir sur ce recul mais je dirais que beaucoup de paramètres ont abouti à la situation actuelle, entre autres le changement du staff technique. Les joueurs ne sont pas exempts de tout reproche, entre intérêt particulier, calculs spécifiques, priorité accordée au club. Mon travail consiste également à leur rappeler constamment que le fait de porter le maillot de la sélection est un honneur, un privilège et qu’ils ont un devoir d’exemplarité.
Pourra-t-on lever le désamour qui s’est installé entre l’équipe et son public ?
Le public au Maroc, comme partout ailleurs dans le monde, réagit en fonction des résultats. Il vient voir son équipe gagner, accessoirement bien jouer. Une bonne performance, une victoire à Lomé permettrait de regagner une partie de l’estime perdue. ».