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Il faut dire que ce ne fut pas une tâche facile, puisqu’il fallait prendre en charge plusieurs familles sans savoir pour combien de temps. Les pluies accompagnées d’orages et de vents violents ont semé la panique parmi les habitants qui a, aux côtés des responsables, veillé une partie de la nuit scrutant le niveau des eaux. Les riverains du fleuve ont été placés vers une école privée et la maison des jeunes alors que d’autres ont préféré passer la nuit chez des membres de leurs proches. La violence de la tempête et la grande quantité de pluies a causé des dégâts au niveau du mur de protection, engendrant des affaissements des remblais à l’entrée du nouveau pont à cause du terrain argileux. Ce qui a acculé les responsables, prudence oblige, à fermer ledit pont aux usagers.
Au niveau de la zone nommée Ali Bouchi, l’eau a envahi plusieurs places et habitations. Des rues sont devenues impraticables et donc inaccessibles et le mouvement de la population dans certains quartiers a été très restreint. Dans ce sens, il faut saluer la vigilance et la mobilisation de tous les corps de sécurité et de secourisme qui ont veillé à la protection des citoyens de peur de revivre les drames qu’ont connus les Khénifris lors de précédentes colères du fleuve.
Mais au-delà des pluies diluviennes et des tempêtes qui se sont abattues sur la ville, il faut souligner que la responsabilité de ce qui arrive n’incombe pas aux seules intempéries. On se demande une fois de plus et avec acuité pourquoi les conseils élus ainsi que les autorités publiques n’ont pas pensé à mettre en œuvre, vu les précédentes intempéries, une stratégie et un plan pour mettre les populations hors de danger. A travers, par exemple, une délocalisation définitive de la population mitoyenne vers d’autres lieux plus en sécurité. C’est le rôle de l’Agence urbaine de Khénifra qui, au lieu de réaliser un nouveau plan d’aménagement répondant aux nouvelles situations urbaines de la cité, véhicule un langage de bois mis à nu lors de son dernier conseil administratif qui fut une véritable mascarade. Plusieurs vieilles maisons dans l’ancienne cité risquent de s’écrouler à tout moment si le mauvais temps persiste. Il faut donc que tous les intervenants et en particulier l’Agence urbaine avec le concours des conseils élus et des autorités locales entament une véritable réflexion pour réhabiliter ce qui doit l’être et faire face aux dangers, le but étant d’engager la cité des Zayanes, dans un développement durable.