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Pendant les six premiers mois, c'est d'abord l'état de grâce entre les supporteurs argentins et leur enfant chéri, capitaine de l'équipe championne du monde en 1986.
Sous les ordres de Maradona, nommé le 28 octobre 2008, deux jours avant son 48e anniversaire, à la place d'Alfio Basile, démissionnaire, l'Argentine réapprend à gagner.
L'équipe, qui avait remporté un seul de ses sept précédents matches, s'impose en Ecosse (1-0), en France (2-0) et face au Venezuela (4-0).
Quatre jours plus tard, l'Argentine tombe de haut à La Paz (3.500 m d'altitude), où elle subit l'une des plus lourdes déroutes de son histoire face à la modeste Bolivie (6-1).
Les premières critiques apparaissent. Elles redoublent après la série de trois défaites contre l'Equateur (2-0), le Brésil (3-1) et le Paraguay (1-0), qui fait tomber l'Argentine à une place de barragiste, avant ses deux derniers matches face au Pérou et à l'Uruguay.
Les détracteurs rappellent le maigre passé d'entraîneur de Maradona, ponctué de nombreuses défaites à la tête de deux clubs argentins de seconde zone. Ils fustigent pêle-mêle les errements défensifs de l'équipe, son absence de plan de jeu ou les tergiversations du sélectionneur, qui a convoqué 78 joueurs en un an. Un autre front s'ouvre en interne. Maradona, qui n'a pas réussi à obtenir la nomination à ses côtés de son ancien partenaire de sélection Oscar Ruggieri, supporte de moins en moins la tutelle du manager Carlos Bilardo, son entraîneur lors des Coupes du monde 1986 et 1990 (finale perdue contre l'Allemagne).
"Après les éliminatoires, je parlerai avec Julio (Grondona, le président de la Fédération argentine). Je verrai si je continue et ce sera à mes conditions. Quand Julio m'a offert ce poste, j'étais l'homme le plus heureux au monde, mais depuis, il y a des choses qui ne m'ont pas plu", lance-t-il avant le match contre le Pérou, rapporte l’AFP. Sous un déluge incroyable, la rencontre face au dernier de la poule tourne au désastre lorsque les Péruviens égalisent à la dernière minute du temps réglementaire, mais le vétéran Martin Palermo, rappelé après dix ans d'absence en sélection, sauve l'Argentine et Maradona dans les arrêts de jeu. Fou de joie, le sélectionneur plonge sur la pelouse et enlace longuement cet improbable messie.
Contre l'Uruguay, Mario Bollatti lui épargne cinq dernières minutes difficiles en inscrivant le but de la délivrance en fin de match (85).
Maradona, tant décrié, peut savourer: il a finalement tenu son pari d'emmener l'Argentine en Afrique du Sud. Mais il lui reste du travail pour espérer remporter un troisième titre mondial.