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Au cours de son intervention, Mohamed Elyazghi a souligné que le Maroc a opté pour la voie de la liberté, du développement et de la démocratie. Pour démontrer le chemin parcouru, il a brossé un tableau sur l’expérience unique du Royaume en matière de justice transitionnelle à travers l’IER, le Code de la famille, l’actualisation et la modernisation et la démocratisation du système judiciaire.
« L’expérience marocaine de transition démocratique qui a suscité l’admiration de la communauté internationale, eu égard à la forte légitimité de ses acteurs et aux dynamiques structurantes qu’elle a enclenchées, a ouvert au Maroc les portes à un changement démocratique serein », a-t-il poursuivi.
L’intervention de Mohamed Elyazghi qui a trouvé un écho favorable auprès d’une nombreuse assistance, n’a pas été du goût d’un professeur algérien qui a été hors-propos en accusant le Maroc de coloniser un pays voisin.
En répliquant à l’intervention dudit professeur Ismail Debch, Mohamed Elyazghi a rappelé les débuts de ce problème artificiel créé par l’Algérie, les précédents plans des Nations Unies, l’initiative d’autonomie des provinces du Sahara proposée par le Maroc, les rounds de négociations de Manhassett entre les différentes parties concernées.
Plusieurs personnalités étrangères et arabes notamment algériennes ont jugé l’intervention de ce professeur déplacée et dénoncé publiquement ses propos.
Dans son allocution sur la transition démocratique au Maroc, Mohamed Elyazghi a évoqué toutes les étapes franchies pour consolider cette ère de liberté et de modernisation, notamment les lois et législations élaborées comme celle sur les partis, le Code de la presse et de l’édition, le Code du travail, la Charte de l’éducation et de la formation et la nouvelle Charte communale, ainsi que les amendements introduits au Code pénal.
Il a rappelé, dans ce sens, les plans de développement stratégiques intéressant les secteurs de l’enseignement, la formation, l’agriculture, l’industrie, l’environnement, l’énergie, le tourisme, l’artisanat, l’aménagement du territoire, l’habitat et la lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion, soulignant l’importance des moyens mobilisés à cette fin et la démarche empreinte de transparence pour leur mise en œuvre.