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Le chef de l’ONU, qui s’est exprimé lors d'une réunion de haut niveau sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, organisée en marge du Sommet sur le développement durable, a affirmé que «nous ne pourrons pas réussir notre Programme de développement durable à l'horizon 2030 sans accorder à la moitié de la population du monde des droits égaux et complets, dans la loi et dans la pratique».
Au cours de cette réunion, co-organisée par le gouvernement chinois et l'agence de l'ONU chargée de promouvoir les droits des femmes (ONU-Femmes), il a rappelé que «beaucoup trop de femmes et de filles continuent de faire l'objet de discriminations, d'être soumises à des violences, de se voir dénier une égalité de chances en matière d'éducation et d'emploi et d'être exclues de postes de commandement et de décision».
Exhortant les dirigeants du monde à faire de l'égalité des sexes une priorité nationale dans leurs pays respectifs, le premier responsable onusien a ainsi appelé «tous les dirigeants à prendre des engagements concrets afin d'assurer une véritable égalité des sexes partout dans le monde» et rappelé à ces derniers qu’ils ont «le pouvoir et la responsabilité d'assurer que l'égalité des sexes soit – et demeure – une priorité nationale».
Pour Ban Ki-moon, les engagements à prendre devraient comporter cinq impératifs. A savoir : s'attaquer d'urgence aux barrières structurelles, telles que l'inégalité en matière de salaires; reconnaître et alléger la charge du travail domestique non rémunéré assuré par les femmes; reconnaître le droit des femmes et des filles à gérer elles-mêmes leur santé sexuelle et reproductive; mettre fin aux violences à l'encontre des femmes et des filles, et assurer aux femmes une égalité en termes de participation politique et de représentation dans les efforts humanitaires, la résolution des conflits et la consolidation de la paix.
Pour arriver à une égalité effective, le secrétaire général de l’ONU a invité les chefs d'Etat et de gouvernement du monde à «créer et mettre énergiquement en œuvre des politiques cohérentes en faveur de l'égalité des sexes» et accorder «un financement adéquat» à cette cause.
Ban Ki-moon, qui a également appelé le secteur privé à agir de manière décisive pour «promouvoir l'égalité des sexes dans les Conseils d'administration et sur les lieux de travail», a indiqué qu’il était nécessaire que les chefs d'Etat et de gouvernement supervisent les progrès réalisés dans le cadre de cette démarche afin qu’ils «se responsabilisent eux-mêmes et mutuellement».