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Avec ces deux nouveaux buts, l’attaquant argentin de 23 ans, qui prend la tête du classement des buteurs (8), en est à 45 réalisations en 39 matches (toutes compétitions confondues), et 33 buts en 52 parties de Ligue des champions. Royal! “Un jour, quand vous passerez en revue les meilleurs buts de Messi, vous n’aurez jamais assez le temps: il en met tellement que cela en devient normal”, a relevé son entraîneur, Josep Guardiola, pour souligner la singularité de son petit protégé.
Il lui fallait répondre sur le terrain qui l’a fait roi, le Camp Nou, après sa pâle prestation au match aller. Il y avait eu cette pléiade d’occasions manquées, que le revers barcelonais à l’Emirates Stadium (2-1) avait mis brutalement en lumière. Et Messi inefficace, c’est le Barça qui flageole.
Puis une nouvelle série noire mardi au Camp Nou. Il se heurte d’abord à un bon Koscielny (6e, 12e). Puis ne peut armer au bout d’un slalom fulgurant (31e), ou tire directement et mollement sur Almunia, en position idéale après avoir effacé deux joueurs (45+2).
Il y a aussi cette chute au contact de Diaby tout juste à l’intérieur de la surface anglaise (32e). Penalty, rien? L’arbitre choisit la seconde option, et Messi peste à terre.
Messi bridé, inefficace, énervé: ses coéquipiers n’aiment pas le voir comme cela. Alors “l’Accélérateur de particules” Iniesta a accéléré le jeu, en fixant la défense londonienne pour offrir une passe dans le trou à son compère qui tire sur Almunia, le ballon rebondit sur le gardien et revient sur l’Argentin qui n’a plus qu’à le rabattre dans le but (45+3). But, enfin!
Rage. Il fallait voir cette rage de guerrier sur ce visage adolescent, lui qui fête habituellement ses buts d’un sourire empreint de candeur. Il y avait de la revanche personnelle dans cette expression-là. Une fois libéré par son but, le double Ballon d’Or se montre plus altruiste dès l’entame de la seconde période, avec cette double action qui le voit fixer la défense et décaler Pedro puis longer la ligne de but et voir son centre en retrait contré (48e).
Le penalty, obtenu par Pedro sur une passe en profondeur de Xavi, a permis à l’attaquant argentin de marquer le troisième but du Barça synonyme de qualification (71e), d’une frappe croisée du gauche, redoutable de précision sinon de puissance.
Il aurait pu corser son addition personnelle si Almunia n’avait pas remporté son duel (79e). Le gardien espagnol, qui a remplacé en cours de match le titulaire Szczesny blessé, a d’ailleurs sorti le grand jeu, notamment devant Villa, pour empêcher Messi d’ajouter quelques passes décisives à son tableau.
D’ailleurs, il y eut aussi un peu de déchet chez Messi, et des difficultés à perforer le rideau resserré des Anglais. Mais rosser les Gunners, cela devient une habitude! La saison dernière, il les avait balayés à lui seul en quart de finale retour de la Ligue des champions avec un quadruplé retentissant (4-1). “Un joueur de PlayStation”, avait relevé Arsène Wenger.
A croire que quand Messi joue, c’est parfois plus que du football.