Autres articles
-
Neil Colquhoun : «Nous avons largement surpassé les objectifs initiaux d’Epson au Maroc »
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Moussaoui Ajlaoui : Le comble de l’absurdité, c’est que l’Algérie a deux voix au sein de l’UA, la sienne et celle du polisario qui ne prend jamais le contrepied de son mentor algérien
-
Patrizia d'Antonio : L’écrivain humaniste Alberto Manzi, une figure exceptionnelle qui symbolise à la fois l’éducation, l’unité linguistique et l’humanisme
-
Derguene Mbaye : Les pays africains peuvent beaucoup apprendre de l’expérience du Maroc en matière d'intelligence artificielle
Mehdi Cherkaoui est un jeune ingénieur
en informatique. Il est, également, membre actif de la Chabiba Ittihadia – Salé Lamrissa. Depuis quelques mois, il a lancé sa propre entreprise.
Il s’agit d’un journal électronique arabophone d’informations
générales :
www.anabae.com. En moins de 4 mois, cette expérience a pu réaliser un véritable succès. Aujourd’hui,
des centaines de citoyens arabophones du monde consultent quotidiennement les pages d’Anabae.com pour avoir de l’actualité fraîche, mais surtout, engagée. Entretien.
Libé : Comment l’idée de créer un journal électronique vous est-elle venue?
Mehdi Cherkaoui : L’idée n’est pas nouvelle au Maroc ; les premiers journaux électroniques ont vu le jour au Maroc en 2007. Cependant, la création d’un journal électronique reste un refuge qui séduit de plus en plus de personnes vu les complications que doit surmonter la presse écrite, entre autres, des compétences et des ressources financières. Ainsi, les journaux électroniques prennent de plus en plus de l’importance dans notre champ médiatique, notamment avec l’augmentation des usagers d’Internet.
Devant les investissements élevés que nécessite la mise sur pied des entreprises de presse, quel vous semble être l’avenir des médias électroniques au Maroc dans le contexte actuel?
Avec la pénétration d’Internet dans les foyers marocains, ainsi qu’avec cette nouvelle ère de culture web qui se propage, et qui marque de plus en plus le réseau des NTIC au Maroc, les médias électroniques restent une alternative qui connaît une croissance exponentielle aujourd’hui. De facto, les médias électroniques ne peuvent travailler qu’en parfaite synergie avec la presse écrite et restent un complément indispensable à cette dernière.
Toutefois, je ne pense pas qu’on puisse restreindre le rôle d’un journal électronique et son champ d’influence au Maroc seulement, parce que le grand avantage que nous propose Internet réside dans l’internationalisation de l’information et dans la garantie de sa transmission auprès des communautés arabophones en général et des MRE plus particulièrement.
Peut-on dire, aujourd’hui que les médias électroniques servent d’outil de mobilisation et de luttes sociales? Sont-ils capables de jouer ce rôle au Maroc?
Certainement un journal électronique peut jouer le rôle de relais entre les différentes institutions -ONG marocaines- et le lecteur, dans une perspective de mobilisation pour davantage de sensibilisation. Nos statistiques le prouvent. On constate par exemple que le lecteur marocain porte un intérêt exceptionnel aux articles qui traitent le conflit du Sahara.
Tandis que les luttes sociales restent le résultat de la combinaison entre plusieurs structures dont les médias électroniques peuvent en être un acteur. C’est d’ailleurs ce qu’on retrouve en masse dans les pays occidentaux en partant de la mobilisation pour la nouvelle réforme des retraites en France jusqu’aux élections présidentielles aux USA.
Quelle plus-value Anabae apporte-t-il aux médias électroniques au Maroc?
Notre approche se veut qualitative, tout en essayant de garder la diversité dans le contenu. Ainsi on veille à l’animation du site en mettant en exergue notre citoyenneté avant toute motivation pécuniaire, susceptible de constituer un point fort dans le contexte actuel. Ainsi, Anabae reste un projet citoyen ouvert sur l’actualité et tendant à sensibiliser sur les valeurs citoyennes et nobles.
en informatique. Il est, également, membre actif de la Chabiba Ittihadia – Salé Lamrissa. Depuis quelques mois, il a lancé sa propre entreprise.
Il s’agit d’un journal électronique arabophone d’informations
générales :
www.anabae.com. En moins de 4 mois, cette expérience a pu réaliser un véritable succès. Aujourd’hui,
des centaines de citoyens arabophones du monde consultent quotidiennement les pages d’Anabae.com pour avoir de l’actualité fraîche, mais surtout, engagée. Entretien.
Libé : Comment l’idée de créer un journal électronique vous est-elle venue?
Mehdi Cherkaoui : L’idée n’est pas nouvelle au Maroc ; les premiers journaux électroniques ont vu le jour au Maroc en 2007. Cependant, la création d’un journal électronique reste un refuge qui séduit de plus en plus de personnes vu les complications que doit surmonter la presse écrite, entre autres, des compétences et des ressources financières. Ainsi, les journaux électroniques prennent de plus en plus de l’importance dans notre champ médiatique, notamment avec l’augmentation des usagers d’Internet.
Devant les investissements élevés que nécessite la mise sur pied des entreprises de presse, quel vous semble être l’avenir des médias électroniques au Maroc dans le contexte actuel?
Avec la pénétration d’Internet dans les foyers marocains, ainsi qu’avec cette nouvelle ère de culture web qui se propage, et qui marque de plus en plus le réseau des NTIC au Maroc, les médias électroniques restent une alternative qui connaît une croissance exponentielle aujourd’hui. De facto, les médias électroniques ne peuvent travailler qu’en parfaite synergie avec la presse écrite et restent un complément indispensable à cette dernière.
Toutefois, je ne pense pas qu’on puisse restreindre le rôle d’un journal électronique et son champ d’influence au Maroc seulement, parce que le grand avantage que nous propose Internet réside dans l’internationalisation de l’information et dans la garantie de sa transmission auprès des communautés arabophones en général et des MRE plus particulièrement.
Peut-on dire, aujourd’hui que les médias électroniques servent d’outil de mobilisation et de luttes sociales? Sont-ils capables de jouer ce rôle au Maroc?
Certainement un journal électronique peut jouer le rôle de relais entre les différentes institutions -ONG marocaines- et le lecteur, dans une perspective de mobilisation pour davantage de sensibilisation. Nos statistiques le prouvent. On constate par exemple que le lecteur marocain porte un intérêt exceptionnel aux articles qui traitent le conflit du Sahara.
Tandis que les luttes sociales restent le résultat de la combinaison entre plusieurs structures dont les médias électroniques peuvent en être un acteur. C’est d’ailleurs ce qu’on retrouve en masse dans les pays occidentaux en partant de la mobilisation pour la nouvelle réforme des retraites en France jusqu’aux élections présidentielles aux USA.
Quelle plus-value Anabae apporte-t-il aux médias électroniques au Maroc?
Notre approche se veut qualitative, tout en essayant de garder la diversité dans le contenu. Ainsi on veille à l’animation du site en mettant en exergue notre citoyenneté avant toute motivation pécuniaire, susceptible de constituer un point fort dans le contexte actuel. Ainsi, Anabae reste un projet citoyen ouvert sur l’actualité et tendant à sensibiliser sur les valeurs citoyennes et nobles.