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Samedi en début d’après-midi à l’Ecole nationale de l’industrie minérale, tout Rabat et par là-même tous les décideurs se sont vu interpeller de belle manière par plus de 1500 ingénieurs des secteurs public et privé, déterminés plus que jamais à faire valoir leurs revendications légitimes.
La qualité des participants prouve, si besoin est, le soutien dont jouit l’UNIM. Toutes les centrales syndicales les plus représentatives ont pris part à ce mouvement, représentées qui plus est, par leurs premiers responsables.
La balle est dans le camp du gouvernement notamment du ministère de l’Economie et des Finances pour ouvrir un dialogue sérieux et responsable avec le bureau national sur le cahier revendicatif des ingénieurs déposé il y a un an, environ, au cabinet du Premier ministre, nous a déclaré Abdellah Saaidi.
Les membres de la commission administrative se sont donné rendez –vous à la fin du mois courant pour dresser un bilan de leurs actions et décider des mesures à prendre au cas où le gouvernement persisterait dans son mutisme, nous a-t-il affirmé.
A rappeler que cette action de protestation des ingénieurs s’inscrit dans le programme d’actions qui avait été établi par la commission administrative réunie le 26 septembre dernier et consacrée à l’examen et à l’évolution du dialogue social.
A la veille de ce meeting, Abdellah Saaidi a souligné que c’était une occasion propice pour les ingénieurs d’exprimer leur mécontentement à l’encontre du gouvernement qui persiste à ignorer et sous-estimer leurs revendications. Une attitude incompréhensible et injustifiée du fait que lors des rencontres avec les responsables des départements du Transport, de l’Habitat et de la Modernisation des secteurs publics, ces derniers ont reconnu la légitimité des revendications des quelque 35 mille ingénieurs. Lesdites revendications qui datent depuis des années portent sur l’amélioration de leur situation matérielle et professionnelle qui ne cesse de se dégrader, l’instauration d’une formation continue, l’équité et le mérite lors de la désignation aux postes de responsabilité ainsi que l’amélioration des conditions du collectif à travers les mutuelles et les œuvres sociales et la révision du système des retraites. D’autant plus que la corporation est toujours régie par un statut obsolète et une promotion interne bloquée. Et de préciser que même le métier d’ingénieur risque d’être dévalorisé par une formation de mauvais aloi (programme de 10 mille ingénieurs/an) et l’absence d’une législation organisant l’exercice du métier dans le secteur privé.
Après ce succès éclatant, Abdallah Saaidi, tout en félicitant tous ceux qui ont adhéré massivement à cette action et contribué à sa réussite, renouvelle son appel au gouvernement à répondre favorablement aux doléances des ingénieurs et réitère la détermination de l’UNIM à poursuivre sa lutte jusqu’à l’aboutissement de son cahier revendicatif.
A rappeler que les ingénieurs de l’UNIM qui ne sont pas à leur première action de protestation, avaient organisé des meetings régionaux et porté le brassard sur les lieux de travail durant la journée du 11 novembre 2009.