Autres articles
-
Neil Colquhoun : «Nous avons largement surpassé les objectifs initiaux d’Epson au Maroc »
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Moussaoui Ajlaoui : Le comble de l’absurdité, c’est que l’Algérie a deux voix au sein de l’UA, la sienne et celle du polisario qui ne prend jamais le contrepied de son mentor algérien
-
Patrizia d'Antonio : L’écrivain humaniste Alberto Manzi, une figure exceptionnelle qui symbolise à la fois l’éducation, l’unité linguistique et l’humanisme
-
Derguene Mbaye : Les pays africains peuvent beaucoup apprendre de l’expérience du Maroc en matière d'intelligence artificielle
Le directeur de l'Académie régionale d'éducation et de formation (AREF) de Laâyoune-Sakia El Hamra, Mbark El Hansali, revient dans un entretien à la MAP sur les préparatifs et les mesures prises pour assurer le bon déroulement de la rentrée scolaire 2020-2021 à la lumière de la situation épidémiologique liée à la propagation du nouveau coronavirus.
Quelles sont les mesures prises pour réussir cette année scolaire compte tenu des circonstances liées au Covid-19 ?
Compte tenu de l'épidémie que connaissent notre pays et le reste du monde, toutes les opérations pédagogiques doivent être adaptées à cette situation exceptionnelle. Le ministère de tutelle s'est préparé à la rentrée scolaire à travers de multiples rencontres avec tous les acteurs et les directeurs des AREF.
A cet égard, je vous rappelle que la nouvelle note ministérielle n° 20-39 établit toutes les procédures relatives à la rentrée scolaire en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.
Comme le reste des académies, nous appliquons cette note : la règle est l'enseignement à distance, mais compte tenu des circonstances et des désirs des parents, les tuteurs d’élèves peuvent choisisir le modèle d'enseignement qu'ils souhaitent, c’est-à-dire en présentiel ou non.
En ce qui concerne l'éducation présentielle, il existe un formulaire qui doit être rempli par ceux qui optent pour ce modèle.
Force est de constater que ce choix reste tributaire de l'approbation des autorités provinciales et sanitaires qui suivent de près la situation épidémiologique locale.
Bien entendu, plusieurs réunions ont eu lieu avec les directeurs provinciaux, les chefs de services, les inspecteurs régionaux, certains syndicats, les membres du conseil d'administration de l’AREF, des directeurs d'établissements d'enseignement et des enseignants afin de les impliquer dans la prise de décision appropriée.
Tout le monde a tendance à choisir l'enseignement présentiel. La situation épidémiologique de la région reste plus ou moins maîtrisée par rapport à d’autres régions du Royaume. Mais la décision d’adopter le présentiel pourrait varier d'une province à l'autre et d'une commune à l'autre, ou encore d’un établissement éducatif à un autre.
Quant à la dernière réunion tenue au siège de la wilaya qui a été présidée par le wali de la région, en présence de représentants de l’enseignement privé, de la Fédération des parents et d'un certain nombre de partenaires, il a été convenu que l'enseignement à distance soit la règle. Pour tous ceux qui choisissent l’éducation en présentiel, l’obligation de se conformer strictement au protocole sanitaire et des mesures de précaution fait l’unanimité de toutes les parties prenantes, car la santé de l'élève et de la société est la priorité numéro un.
Bien sûr, le droit de l’élève à l’enseignement, qu’il soit à distance ou en présentiel, est indiscutable, mais sa sécurité nécessite un strict respect du protocole de santé, et chaque établissement est obligé de respecter les gestes barrières, la distanciation physique, la désinfection permanente, ainsi que le port de masques.
Nous veillerons à l’application stricte de ce protocole pour l'enseignement public comme dans les écoles privées. Nous procéderons à la fermeture de tout établissement qui enfreint ce protocole, car la sûreté des élèves est la base, mais l'enseignement à distance continuera.
Les cours ont été enregistrés pour les trois prochains mois (10, 11 et 12), alors que le mois 9 est consacré aux révisions et la mise à jour des connaissances des élèves pour mettre à niveau ceux qui n'ont pas correctement suivi l'enseignement à distance de l'année précédente et consolider les connaissances.
Comme vous le savez, l’adoption de l'enseignement à distance intervenait dans une circonstance exceptionnelle. Il y en a certainement qui n'en ont pas bénéficié.
Quel est le format d’enseignement qui a été approuvé dans la région ?
En principe, l'enseignement à distance est la règle et celui en présentiel est lié aux choix des parents des élèves.
Dans le cas où tout le monde opterait pour l’enseignement en présentiel, il sera procédé au maintien de la capacité de 50% des élèves par classe, c'est-à-dire par rotation pour le primaire (quotidien). Pour le collégial et le secondaire, une semaine en présence et une semaine pour l'enseignement à distance.
Quelles sont les contraintes auxquelles vous serez confronté lors de l'application de l'éducation en présentiel ?
Il y a des contraintes et des problèmes majeurs dans ce contexte, notamment en matière de mise en œuvre optimale du protocole sanitaire, car tout le monde doit y adhérer. Les procédures seront difficiles à appliquer au début, en plus du manque de ressources humaines pour assurer l'hygiène et la stérilisation d’une manière permanente.
Cela pose un problème surtout pour l'enseignement primaire, mais nous travaillons désormais à relever ce défi en fonction des capacités disponibles, et avec le soutien de partenaires qui ont démontré leur implication dans ce sens. En cette circonstance exceptionnelle, l'établissement ne peut pas accomplir à lui seul cette mission délicate.
Quelles sont les mesures prises pour réussir cette année scolaire compte tenu des circonstances liées au Covid-19 ?
Compte tenu de l'épidémie que connaissent notre pays et le reste du monde, toutes les opérations pédagogiques doivent être adaptées à cette situation exceptionnelle. Le ministère de tutelle s'est préparé à la rentrée scolaire à travers de multiples rencontres avec tous les acteurs et les directeurs des AREF.
A cet égard, je vous rappelle que la nouvelle note ministérielle n° 20-39 établit toutes les procédures relatives à la rentrée scolaire en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.
Comme le reste des académies, nous appliquons cette note : la règle est l'enseignement à distance, mais compte tenu des circonstances et des désirs des parents, les tuteurs d’élèves peuvent choisisir le modèle d'enseignement qu'ils souhaitent, c’est-à-dire en présentiel ou non.
En ce qui concerne l'éducation présentielle, il existe un formulaire qui doit être rempli par ceux qui optent pour ce modèle.
Force est de constater que ce choix reste tributaire de l'approbation des autorités provinciales et sanitaires qui suivent de près la situation épidémiologique locale.
Bien entendu, plusieurs réunions ont eu lieu avec les directeurs provinciaux, les chefs de services, les inspecteurs régionaux, certains syndicats, les membres du conseil d'administration de l’AREF, des directeurs d'établissements d'enseignement et des enseignants afin de les impliquer dans la prise de décision appropriée.
Tout le monde a tendance à choisir l'enseignement présentiel. La situation épidémiologique de la région reste plus ou moins maîtrisée par rapport à d’autres régions du Royaume. Mais la décision d’adopter le présentiel pourrait varier d'une province à l'autre et d'une commune à l'autre, ou encore d’un établissement éducatif à un autre.
Quant à la dernière réunion tenue au siège de la wilaya qui a été présidée par le wali de la région, en présence de représentants de l’enseignement privé, de la Fédération des parents et d'un certain nombre de partenaires, il a été convenu que l'enseignement à distance soit la règle. Pour tous ceux qui choisissent l’éducation en présentiel, l’obligation de se conformer strictement au protocole sanitaire et des mesures de précaution fait l’unanimité de toutes les parties prenantes, car la santé de l'élève et de la société est la priorité numéro un.
Bien sûr, le droit de l’élève à l’enseignement, qu’il soit à distance ou en présentiel, est indiscutable, mais sa sécurité nécessite un strict respect du protocole de santé, et chaque établissement est obligé de respecter les gestes barrières, la distanciation physique, la désinfection permanente, ainsi que le port de masques.
Nous veillerons à l’application stricte de ce protocole pour l'enseignement public comme dans les écoles privées. Nous procéderons à la fermeture de tout établissement qui enfreint ce protocole, car la sûreté des élèves est la base, mais l'enseignement à distance continuera.
Les cours ont été enregistrés pour les trois prochains mois (10, 11 et 12), alors que le mois 9 est consacré aux révisions et la mise à jour des connaissances des élèves pour mettre à niveau ceux qui n'ont pas correctement suivi l'enseignement à distance de l'année précédente et consolider les connaissances.
Comme vous le savez, l’adoption de l'enseignement à distance intervenait dans une circonstance exceptionnelle. Il y en a certainement qui n'en ont pas bénéficié.
Quel est le format d’enseignement qui a été approuvé dans la région ?
En principe, l'enseignement à distance est la règle et celui en présentiel est lié aux choix des parents des élèves.
Dans le cas où tout le monde opterait pour l’enseignement en présentiel, il sera procédé au maintien de la capacité de 50% des élèves par classe, c'est-à-dire par rotation pour le primaire (quotidien). Pour le collégial et le secondaire, une semaine en présence et une semaine pour l'enseignement à distance.
Quelles sont les contraintes auxquelles vous serez confronté lors de l'application de l'éducation en présentiel ?
Il y a des contraintes et des problèmes majeurs dans ce contexte, notamment en matière de mise en œuvre optimale du protocole sanitaire, car tout le monde doit y adhérer. Les procédures seront difficiles à appliquer au début, en plus du manque de ressources humaines pour assurer l'hygiène et la stérilisation d’une manière permanente.
Cela pose un problème surtout pour l'enseignement primaire, mais nous travaillons désormais à relever ce défi en fonction des capacités disponibles, et avec le soutien de partenaires qui ont démontré leur implication dans ce sens. En cette circonstance exceptionnelle, l'établissement ne peut pas accomplir à lui seul cette mission délicate.