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Président de l’Association, Jaafar Kanssousi a rappelé la nécessité de préserver le patrimoine dans un contexte de violence qui a poussé récemment des extrémistes à vandaliser, au Mali, des monuments d’une valeur spirituelle inestimable, au nom d’une interprétation erronée de la religion.
Dans ce contexte, l’architecte Mohamed Belmejjad a présenté une série de diapositives sur l’état des lieux souvent désastreux d’un certain nombre de monuments dans la médina de Marrakech.
Ensuite, le Professeur Mustapha Lmhadder, chercheur en arts traditionnels, a lancé le débat autour du Palais El Badiaa: « Quel sort devrions-nous réserver aux vestiges d’El Badiaa? » Question éminemment débattue tant le formidable spectacle des ruines saâdiennes interpelle les consciences.
Faudrait –il se suffire du triste spectacle et pleurer les splendeurs passées ou engager une démarche participative qui ouvrirait le chemin vers le lancement d’un chantier de restauration, ou de reconstruction, au cœur du site El Badiaa dans une cité qui manque cruellement de haut lieu à faire découvrir à ses visiteurs.
Le débat auquel ont pris part plusieurs architectes responsables de projets de restauration dans la médina ainsi que des intellectuels, des oulémas et des membres du diwan littéraire d’Al Munia, s’est axé sur l’intérêt de la médina de Marrakech en tant que patrimoine mondial et sa place Jamaa el Fna à titre de patrimoine oral de l’humanité.