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La sortiline, molécule des tissus cérébraux, serait capable de tuer les cellules cérébrales endommagées par des saignements ou des caillots sanguins, conséquences communes de la maladie d'Alzheimer, du diabète de type 2 et de la dégénérescence liée aux AVC.
L'équipe du Dr. Petersen de l'université d'Aarhus (Danemark) a publié la structure atomique de la sortiline. Cette molécule, découverte en 1997 dans la même université, est capable de tuer les cellules du cerveau quand celles-ci ont été touchées par un saignement ou par la formation d'un caillot. La sortiline fait partie d'une famille de cinq molécules que l'on retrouve dans le cerveau, et qui sont toutes fortement impliquées dans des maladies dégénératives du cerveau.
Dans le cas de la maladie d'Alzheimer par exemple, c'est la carence en l'une des protéines appartenant à cette famille de molécules qui entraîne des erreurs dans le processus habituel de dégénérescence et cause donc des dégâts sur le cerveau. Le fait de mieux connaître la structure de la sortiline va permettre de comprendre les mécanismes qui entraînent la mort des cellules cérébrales dans le cas de la maladie d'Alzheimer, mais aussi du diabète et de certains troubles maniaco-dépressifs. L'équipe de recherche travaille maintenant à la création d'un marqueur moléculaire sur la base de la sortiline qui permettrait de situer les cellules mortes et de fournir des diagnostics plus précis, voire de développer de nouveaux moyens de prévention et de traitement de ces maladies.