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Plus éthique et soucieux de l'environnement, un autre luxe existe. C'est en tout cas la thèse que défendent les soixante exposants de ce salon, soutenu par le WWF.
Et pourtant, le pari est osé. "Lorsqu'on interroge des consommateurs, le luxe fait partie des derniers secteurs associés au développement durable, comme les groupes pétroliers et les banques", explique à l'AFP Martine Ghnassia, directrice du planning stratégique à l'Ifop (Institut français d'opinion publique).
Il faut dire que dans l'esprit des consommateurs, l'association entre luxe, argent et superficiel est vite effectuée. Réservé de surcroît à quelques privilégiés, cet univers semble radicalement opposé aux valeurs du développement durable. Les organisateurs du salon expliquent que des points communs existent pourtant, ne serait-ce que par la nature même des objets de luxe, qui leur confère une longévité plus grande, les rendant de fait plus durables que les produits grand public. CO2 émis lors de la fabrication des produits ou de leur transport, locaux, quantité et nature des emballages... Tout est aujourd'hui inscrit dans un plan marketing qui ne peut plus faire l'impasse sur les problématiques environnementales. Pour vendre, il faut être vert et Sylvain Lambert, membre du comité de sélection des exposants du salon cité par l'AFP, ne s'en cache pas : "Bien sûr qu'il s'agit de vendre. Certains dirigeants ne veulent pas rater le marché de demain, quand le luxe ne sera plus seulement un produit rare et durable mais qu'il devra contenir aussi des valeurs humaines et environnementales", conclut-t-il.