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«Dans le domaine de défense et de sécurité, le gouvernement entreprendra (...) les procédures de modernisation des forces armées et de sécurité», a-t-il affirmé devant les députés en lisant la déclaration de politique générale du gouvernement issu de l’élection présidentielle du 18 juillet.
«Il compte renforcer leurs capacités défensives et les impliquer, en temps de paix, dans les activités de développement», a-t-il ajouté.
«Il va sans dire que ces hautes ambitions supposent, en plus de l’amélioration des conditions de vie, une réorganisation et une professionnalisation de l’armée nationales et des forces de sécurité», a-t-il souligné.
«Une attention particulière sera alors accordée à la mise en place de corps professionnels en mesure d’assumer leurs tâches de défense et de sécurité, de servir la République et de lutter, en toute efficacité, contre le trafic de drogue, le terrorisme et la migration clandestine», a-t-il encore précisé .
Mardi, l’Assemblée nationale mauritanienne avait adopté des amendements à la loi antiterroriste de 2005, qui autorisent notamment les écoutes téléphoniques et suppriment la prescription en matière de terrorisme.
Ces deux dernières années, des combattants islamistes de la mouvance d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont multiplié les attaques meurtrières et les enlèvements d’Occidentaux en Mauritanie. Le gouvernement mauritanien a introduit ces amendements à la loi antiterroriste après les rapts de trois humanitaires espagnols le 29 novembre et de deux touristes italiens en décembre sur le sol mauritanien.
Mais l’opposition a vivement critiqué ces nouveaux amendements. «Cette loi vise à restreindre les libertés individuelles et collectives et à donner carte blanche aux forces de sécurité pour malmener qui ils veulent», a indiqué le député Mohamed Moustapha Ould Bedreddine (Union des forces du progrès, opposition).
Outre les questions sécuritaires, le Premier ministre mauritanien a indiqué qu’en matière de politique étrangère et d’intégration régionale, l’action du gouvernement va s’inscrire dans le cadre des choix et orientations fixés par le président de la République. Il s’agit, selon le premier ministre, de servir les intérêts suprêmes de l’Etat et de consolider son rôle dans les sphères arabe et de l’Afrique.
La diplomatie mauritanienne travaillera avec ses amis et homologues pour répandre la paix et la coopération dans le monde, a-t-il ajouté soulignant que la Mauritanie reste attachée à la nécessité de faire réussir le processus de paix au Moyen-Orient.