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Le « contestable » lotissement dit Aglou Extension, à Aglou plage, à quelques encablures de Tiznit, sur la côte Atlantique, ne cesse de faire parler de lui. En embarquant, cette foi-ci, dans le maquis de la polémique, le club de la presse de la ville. Et ce, suite à l'octroi par l'ex-gouverneur de cinq lots, dans le cadre de la troisième tranche attribuée à cette instance. Laquelle a réagi en déclinant leur réception au profit de ses membres.
Elle a ainsi décidé d’en faire don par la souscription à l'action caritative initiée par les habitants visant l'équipement de l'hôpital Hassan 1er de la ville d'un scanner médical. Il faut rappeler que ledit lotissement fait l'objet d'une controverse auprès des habitants et surtout des fonctionnaires censés être bénéficiaires. Nombreux reprochent aux présidents des commissions de distribution d'user de critères loin d'être « clairs», puisqu'ils « ne respectent pas » le principe des conditions de mérite eu égard à la situation sociale et au statut dans la Fonction publique des postulants. Il a suffi que l'information concernant le club s’ébruite, pour que la machine à rumeurs et surenchères se mette en branle, pour reprocher au bureau « l'intention » de vouloir se partager entre membres ce « pain bénit ». Des noms triés sont bien arrangés par les mauvaises langues. Et c'est la messagerie électronique qui a servi de relais afin de colporter la rumeur et mouiller ces noms dans le cambouis de l'intoxication calomnieuse. En leur faisant grief d’avoir usé de leur position de journalistes qui sont censés dénoncer plutôt les « irrégularités » qui ont entaché cette opération, pour « se sucrer ». Mais au niveau du club, l'on explique que la nouvelle est d'abord apprise par ouï-dire ébruité dans les cafés où finissent par se divulguer les décisions prises dans l'administration.
Du coup, le bureau a préféré rester dans l'expectative avant qu'une notification officielle ne lui soit parvenue. Ce qui n'a pas tardé à arriver en effet. A la stupéfaction de tous. Cinq lots de terrain viable pour la construction de villas économiques sont réservés à l'Association. Curieux. D'autant qu'aucune requête préalable, comme le stipulent les démarches en vigueur, n'est formulée aux responsables concernés. Le branle-bas de la réplique s'emballe au sein de la direction du CPT. On convoque l'assemblée générale qui décline catégoriquement l'option du partage de « l'aubaine », tant qu'aucune condition préétablie ne prédispose les membres du bureau à prétendre à cette offre. Elle décide par contre de son acceptation; mais pour sa conversion en assistance pécuniaire au profit des services de l'hôpital de la ville ; par la mise à la disposition des patients d'un scanner médical, en allouant le montant des ventes de ces lots au compte spécial ouvert pour son acquisition.
Le club se fend enfin d'un communiqué à l'adresse de l'opinion publique pour expliciter les faits. L'affaire du controversé lotissement Aglou Extension continue de susciter des remous parmi les éventuels postulants « évincés par favoritisme ». Autant qu'elle n'arrêtera pas de mettre de l'eau à la bouche des opportunistes rompus aux affaires du genre. Où la spéculation, en ces temps, bat son plein et rapporte énormément d’argent à ceux qui savent manipuler ses rouages douteux. Au départ de l'ancien gouverneur de Tiznit, les langues se délient, pour que des noms des cadres fonctionnaires, élus, et d'autres, connus dans les milieux associatifs…, auparavant tus, soient cités désormais pour avoir « indûment bénéficié de lots de complaisance ». Mais tout reste à vérifier tant que le tintamarre accusateur et aveugle ne demande parfois qu'à jeter l'anathème et faire régner l'embrouillement. Où souvent, seuls la rancune et la vindicte jugent iniquement et prononcent sentence. Mais ce qui étonnant, c'est le mutisme des responsables compétents quant à demander une enquête pour déterminer les responsabilités, s'il y en a, et la prise de décisions qui s'imposent à l'encontre de ceux qui manipulent ce dossier. Ce qui est encore plus déconcertant, c’est l'absence de communication de la part du conseil provincial, qui n'est autre que le promoteur du projet du lotissement incriminé. C'est un black-out déplorable!.
Même le téléphone du président dudit conseil ne répond jamais et sa ligne reste injoignable à n'importe quel moment.
Ce qui ne fait qu'ajouter au flou ambiant et relancer les supputations inimaginables qui risquent au contraire de ne pas désavouer les rumeurs à ce sujet. Lequel, désormais, préoccupe tellement l'opinion publique locale, avide de savoir ce qui se passe au lotissement Aglou plage qu'une explication s'impose. A juste titre d'ailleurs.