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Les chercheurs de l’Ecole de médecine de l’Université de Caroline du Nord estiment que l’expérience menée chez les rongeurs est applicable à l’être humain, selon cette étude publiée samedi dans la revue “Reproductive Biology and Endocrinology”.
L’équipe du docteur James Tsuruta a soumis les testicules de rats à des séances d’ultrasons de 3 mégahertz. Une solution saline chauffée à 37 degrés reliait les testicules à l’émetteur d’ultrasons afin d’en assurer la conductivité.
Après deux séances de 15 minutes en l’espace de 48 heures, les chercheurs sont arrivés à ramener à zéro le décompte des spermatozoïdes.
Une éjaculation chez l’homme représente 39 millions de spermatozoïdes. Un total inférieur à 15 millions est considéré comme une concentration faible.
“A la différence de l’homme, le rat reste fertile même avec une très faible concentration de spermatozoïdes”, a expliqué le Dr Tsuruta. “Mais notre traitement non-invasif par ultrasons a réduit les réserves de spermatozoïdes chez le rat à des niveaux très inférieurs à ceux que l’on dénombre normalement chez l’homme”.
Des études supplémentaires seraient nécessaires pour déterminer combien de temps peut durer l’effet contraceptif et si un recours répété aux ultrasons est sans effet sur la santé.