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Un rapport de l’IUCN indique que les tortues sont extrêmement menacées et que, si rien n’est fait, 25 espèces sur les 328 existantes auront à tout jamais disparu d’ici quelques années. L’espèce la plus menacée de toutes est la tortue Pinta, une sous-espèce de la tortue géante des Galapagos, rapporte l'AFP. Il ne reste qu’un seul individu de cette espèce surnommée "Lonesome Georges". Avec la mort de "Georges" l’espèce des tortues Pinta s’éteindra. La seconde espèce la plus menacée est la tortue géante à carapace molle du Yangtze qui habite les zones de la Chine et du Vietnam. Avec l’urbanisation galopante de ces régions du globe, leur habitat a été totalement détruit et on ne compte que quatre survivantes dans les zoos chinois.
Comme pour les tortues Pinta, les scientifiques ne parviennent pas à les faire se reproduire.
Les plus grands fléaux pour les tortues sont certainement les fêtes religieuses et la médecine traditionnelle chinoise. "Dans un seul marché de Dhaka, au Bangladesh, près de 100.000 tortues sauvages sont capturées et vendues pour être mangées à l’occasion d’une journée de fête religieuse, une fois par an", indique l’IUCN. Quant à la Chine, la médecine traditionnelle les utilise régulièrement quand elles ne sont pas vendues comme animal domestique.
On estime également que huit millions de tortues sont restées prises au piège et tuées dans les filets de pêche vietnamiens depuis 1990. Certaines organisations mettent en place le TSA (l’alliance pour la survie des tortues) qui cherche à rapprocher les mâles et les femelles d’une même espèce pour leur assurer une descendance et qui, en plus de sensibiliser les populations locales, permet aux braconniers de se reconvertir (en Inde notamment).
Mais la lutte est difficile car plus les tortues se font rares, plus leur prix de vente grimpe et certaines espèces très recherchées peuvent se vendre à plusieurs centaines de milliers de dollars, rapporte l’IUCN.