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"Selon le pire scenario, les tigres pourraient disparaître à la prochaine année du Tigre (au vu du calendrier chinois), dans douze ans", a déclaré à l'AFP Ola Jennersten, chef du programme international de la préservation de la nature de la branche suédoise du WWF.
Le Fonds mondial pour la nature espère que le sommet international sur le tigre, qui a lieu jusqu'à mercredi à St-Pétersbourg, en Russie, pourra renverser cette tendance. L'organisation mène une campagne mondiale visant à doubler le nombre de tigres d'ici 2022. Les treize pays qui possèdent encore ces félins à l'état sauvage (Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Birmanie, Népal, Thaïlande, Vietnam et Russie) ont accepté de soutenir ce programme, qui nécessite 350 millions de dollars (255 millions d'euros) sur douze ans. Les gouvernements comptent sur la générosité de plusieurs donateurs pour rassembler cette somme.
Ce programme vise à protéger l'habitat des tigres (en préservant les forêts et d'autres espèces, notamment), empêcher le braconnage, et le commerce de leur peau mais aussi de leurs organes, censés avoir des vertus curatives selon certaines médecines orientales.
Au XXe siècle, tout cela a eu pour conséquence la disparition de 97% des tigres de la planète, selon le WWF. Aujourd'hui il ne resterait que 3.200 de ces félins dans le monde. Ils étaient encore 100.000 le siècle dernier.