-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
-
Le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
-
Une étude ravive le débat houleux sur l'ajout de fluor dans l'eau courante
-
Dubaï parmi les 10 meilleures villes au monde pour la deuxième année consécutive
-
Garzon, petit village d'Uruguay apparu sur la carte de l'art international
Cette décision fait suite à une étude menée pendant sept mois par le ministère américain de la Défense pendant laquelle il a pesé les avantages et les inconvénients d'autoriser l'accès permanent aux réseaux sociaux et à l'expression sur Internet aux militaires engagés pour certains dans des conflits. L'objectif affiché du Pentagone était à la fois de réduire les risques liés à la diffusion d'informations militaires tout en reconnaissant que l'Internet offre des outils sans équivalents pour accomplir de nombreuses taches comme permettre la communication et le partage des connaissances entre un grand nombre de personnes, permettre aux troupes de communiquer avec leurs familles, faciliter le recrutement et même améliorer les relations publiques de l'armée. Pour éviter toutefois de mettre en danger les opérations et les soldats ou quand l'accès à la bande passante de communication est limité, le Pentagone permettra aux commandants sur le terrain de couper l'accès pour un temps restreint à Internet. Cette décision permettra aussi d'uniformiser les comportements en fonction des unités et des armes. «Nous devons tirer avantage des capacités qui existent avec le phénomène du web 2.0», a expliqué David M. Wennergren, adjoint du Secrétaire américain à la défense chargé des questions liées aux technologies de l'information. «Le principe est d'être responsable et d'utiliser ses technologies pour qu'elles nous aident à mener à bien nos nombreuses missions».
L'adoption de cette nouvelle directive signifie aussi que YouTube, MySpace et des dizaines d'autres sites dont l'accès pour les militaires était bloqué par le Pentagone depuis mai 2007 seront désormais à nouveau accessibles sans restrictions. Le ministère de la Défense américain explique que notamment l'usage de la vidéo avait été interdit compte tenu du risque que cela représentait pour la bande passante utilisée par ailleurs pour la transmission d'informations militaires. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les infrastructures ont été augmentées.