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Respectivement 5e, 7e et 10e du Bundesliga, les trois clubs semblaient pourtant armés pour jouer les premiers rôles.
A commencer par le Bayern, qui restait sur une saison historique, récompensée par un titre de champion et la Coupe d’Allemagne, et par une finale de la Ligue des champions, perdue contre l’Inter Milan (2-0), pour la première année de Louis van Gaal à sa tête.
Mais la saison 2010-2011, après un parcours en dents de scie, s’achèvera presque certainement sans qualification pour la Ligue des champions.
Et les relations distantes de l’entraîneur néerlandais avec les joueurs, sans parler de celles souvent houleuses avec le président du conseil de surveillance, Uli Hoeness, ont poussé le club le plus titré d’Allemagne à écourter d’un an son contrat, qui s’achevait fin juin 2012.
Un constat similaire pourrait être fait pour Schalke 04 et Felix Magath, arrivé au club à l’été 2009, tout auréolé du titre décroché à la surprise générale avec l’équipe de Wolfsburg.
Engagé pour conduire le club du bassin de la Ruhr au titre de champion, ce qu’il n’a plus connu depuis 1958, Magath se taille, avec son caractère bien trempé, un poste sur mesure, cumulant les fonctions d’entraîneur, de manageur et de membre de la direction du club.
Il bouleverse l’effectif, poussant au départ des figures emblématiques et populaires de l’équipe et prend, pour les remplacer, des “stars” comme l’Espagnol Raul et le vice-champion du monde 2010 néerlandais Klaas-Jan Huntelaar.
Luttes intestines
Après une première saison encourageante (2e du Bundesliga, demi-finaliste de la Coupe d’Allemagne), Felix Magath est incapable d’enchaîner.
Au point que Schalke 04, qui n’a pas encore assuré son maintien à 9 journées de la fin, et qui doit encore disputer une finale de Coupe d’Allemagne, contre Duisbourg (D2) le 21 mai, cherche déjà, à en croire la presse, un remplaçant pour cet été, alors que le contrat de Magath court normalement jusqu’à fin juin 2013.
Le cas de Hambourg est plus compliqué, tant ce club est à la dérive en termes de structures dirigeantes. Armin Veh n’a pas caché son amertume en annonçant mardi qu’il ne serait plus là la saison prochaine.
“Je n’ai encore jamais vécu des choses pareilles, on ne peut pas travailler ainsi, il ne s’agit plus de football. Le club se trouve dans une situation dangereuse”, a-t-il argumenté. Il visait les luttes intestines au sein du club, qui se traduisent par une grande instabilité. Veh sera ainsi le troisième entraîneur en trois ans à quitter Hambourg, qui n’arrive pas à s’installer durablement en haut de la hiérarchie allemande, malgré un potentiel économique important.
Même si elles ont quelques semaines pour réfléchir au profil du candidat idéal, trouver la perle rare ne sera pas aisé pour ces trois grosses écuries, qui croyaient avoir trouvé avec leurs entraîneurs actuels les hommes providentiels.
Le changement constant à la tête de ces équipes, qui est un de leurs points communs, ne plaidera pas en leur faveur.
A Schalke 04, il faut remonter à Huub Stevens, entraîneur entre 1996 et 2002 pour retrouver trace d’un technicien capable de rester plus de deux saisons consécutives à son poste.
A Hambourg, il s’agit de Thomas Doll, d’octobre 2004 à février 2007.
Quant au Bayern, c’était de juillet 2004 à janvier 2007. Un certain Felix Magath.