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Pour arriver à cette conclusion, les universitaires, sous la conduite de Kristin Leimgruber, ont distribué à des enfants âgés de cinq ans des autocollants leur donnant la possibilité d'en partager un avec un autre enfant du même âge. Les chercheurs se sont alors rendu compte que les enfants étaient plus généreux lorsqu'ils voyaient l'autre personne avec qui ils pouvaient partager l'autocollant que lorsqu'ils ne la voyaient pas. Leur comportement était par ailleurs indépendant du nombre d'autocollants reçus dans un premier temps. Le Dr Leimgruber déclare ainsi : "Alors que la fréquence avec laquelle les enfants se conduisent de façon antisociale est étonnante, les conditions sous lesquelles ils décident d'être généreux sont encore plus intéressantes et suggèrent que les enfants utilisent bien plus les stratégies pro-sociales sophistiquées que ce que nous pouvions imaginer", ajoutant que "tout comme les modèles de charité observés chez les adultes, les tendances à donner chez les plus jeunes semblent être motivées par la quantité d'informations disponibles aux autres sur leurs actions – aussi bien pour les adultes que pour les enfants, plus les autres en savent sur nos actions, plus on a de chances de se monter généreux".