-
L'aspartame dans le collimateur de Foodwatch et de la Ligue contre le cancer
-
Le patron d'OpenAI noue un partenariat avec le géant sud-coréen Kakao après le séisme DeepSeek
-
Plus d'un cancer du poumon des non-fumeurs sur deux serait lié à la pollution
-
Le bitcoin plonge de 6%, l'ether dévisse de 26%, plombés par la guerre commerciale
-
A 103 ans, le doyen des médecins de France consulte toujours ses patients
Cet homme de 24 ans, interpellé le 28 janvier, a été mis en examen vendredi et placé en détention provisoire mardi, dans une information judiciaire ouverte pour vol en bande organisée, blanchiment en bande organisée et atteinte à un système de traitement automatisé de données.
"A l'occasion d'un précédent dossier au préjudice de +Gatehub+", une autre plateforme de cryptomonnaies hackée en 2019, "l'exploitation du matériel informatique saisi avait permis de découvrir la piste des suspects d'un piratage commis en 2018 au préjudice de Coinrail", a détaillé le ministère public.
"Le jour du vol, ce sont 26 millions d'euros qui avaient été dérobés, mais avec la flambée du cours de la cryptomonnaie, nous en sommes aujourd'hui à un préjudice estimé à 210 millions d'euros", a expliqué Johanna Brousse, vice-procureure dirigeant la section cyber du parquet. "L'argent n'ayant pas refait surface, une enquête préliminaire a été confiée à l'Office anti-cybercriminalité (Ofac)", a ajouté le parquet.
Les enquêteurs ont notamment cherché à établir si le train de vie de l'un des suspects changeait radicalement.
"La coopération judiciaire avec la Corée du Sud, le Maroc, Monaco, et les Emirats arabes unis (qui ont répondu en urgence aux sollicitations) a permis de faire converger des indices", salue le parquet.
"Les enquêteurs, ayant retrouvé la trace du principal suspect, âgé de 24 ans, l'ont interpellé le 28 janvier. Celui-ci avait été contrôlé à bord d'un véhicule estimé à 700.000 euros et en possession d'une montre payée 80.000 euros en cryptomonnaie, juste avant son départ en séjour à Saint-Barthélémy, au retour duquel il a été interpellé", annonce le ministère public.
La même source indique qu'"ont d'ores et déjà été saisis des objets de luxe et des sommes sur les comptes bancaires".
La compagne du mis en cause, "suspectée d'avoir contribué au blanchiment", a également été mise en examen vendredi, et a été placée sous contrôle judiciaire.