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Les industriels anticipent une hausse des dépenses d’investissement dans l’ensemble des branches d’activité au cours des trois prochains moisD’après les résultats trimestriels de l'enquête de conjoncture menée par la Banque centrale au titre du quatrième trimestre, ces proportions sont respectivement de 88% et de 11% dans l’«agroalimentaire», 82% et 18% dans le «textile et cuir», de 76% et de 14% dans la chimie et parachimie».
La tonalité n'est, en revanche, pas la même au sein des entreprises de la «mécanique et métallurgie» où 50% des patrons interrogés considèrent le climat «normal» et 33% de «favorable», a indiqué BAM précisant que les résultats de son enquête sont synthétisés sous forme de soldes d’opinion représentant la différence entre le pourcentage de réponses «Hausse» ou «Supérieur à la normale» et le pourcentage de réponses « Baisse» ou «Inférieur à la normale».
En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement, les chefs d’entreprise participant à cette enquête estiment qu’elles auraient été «normales» au terme du dernier trimestre de l’année écoulée de l’avis de 76% des industriels et «difficiles» d’après 23% d’entre eux.
D’après Bank Al-Maghrib, cette dernière proportion atteint 43% dans la «mécanique et métallurgie», 29% dans la «chimie et parachimie», 21% dans le «textile et cuir» et 5% dans l’«agroalimentaire».
Cette enquête d’opinion, menée auprès d’un échantillon représentatif comprenant près de 400 entreprises industrielles, révèle également que les effectifs employés auraient enregistré une stagnation selon les industriels, particulièrement dans l’«agroalimentaire» et la «mécanique et métallurgie».
Sur la base des résultats de l’enquête, il ressort que 88% des entreprises de la «chimie et parachimie» sondées font état en revanche, d'une stagnation des effectifs, tandis que 12% signalent une hausse, a relevé l’institution précisant que ces proportions sont respectivement de 57% et 2% dans le «textile et cuir». Pour les trois prochains mois, 75% des industriels prévoient une stagnation des effectifs et 17% une baisse.
L’enquête de BAM s’est intéressée également aux coûts unitaires de production qui auraient stagné selon 61% des industriels et augmenté selon 30%. Cette dernière proportion se situe à 58% dans la «chimie et parachimie», à 18% dans le «textile et cuir» et à 9% dans l’«agroalimentaire », ressort-il en outre des résultats de l'enquête de conjoncture, alors que 40% des industriels de la «mécanique et métallurgie» indiquent une stagnation des coûts unitaires de production et 39% une baisse.
Autre thème abordé : la situation de la trésorerie. Sur ce point, l’institution rapporte qu’elle aurait été qualifiée de «normale» par 65% des entreprises et de «difficile» par 32% d’entre elles ; précisant que cette dernière part atteint 39% dans la «chimie et parachimie», 36% dans la «mécanique et métallurgie», 20% dans le «textile et cuir» et 6% dans l’«agroalimentaire».
Autre volet abordé dans cette enquête, celui de l’accès au financement bancaire qui aurait été jugé «normal» par 75% des entreprises et «difficile» par 16%, a indiqué BAM précisant que ces parts se situent respectivement à 93% et 7% dans l’«agroalimentaire», à 89% et 11% dans la «chimie et parachimie», à 63% et 36% dans la «mécanique et métallurgie» et à 50% et 31% dans le «textile et cuir».
Quant au coût du crédit, il aurait été en stagnation selon 87% des entreprises et en baisse selon 10%. Cette dernière proportion atteint 19% dans l'«agroalimentaire» et 8% dans la «mécanique et métallurgie», a poursuivi Bank Al-Maghrib soulignant, en revanche, que les industriels indiquent un coût de crédit en stagnation dans la «chimie et parachimie» et dans le «textile et cuir».
Interrogés sur l'évolution les dépenses d’investissement récentes et futures, les industriels estiment qu’elles auraient augmenté, d’un trimestre à l’autre, dans toutes les branches à l’exception de la «mécanique et métallurgie » où elles auraient plutôt stagné. D’après ces derniers, ces dépenses auraient été financées à hauteur de 67% par des fonds propres et 33% par crédit.
D’après les anticipations des entreprises, les dépenses d’investissement devraient augmenter dans l’ensemble des branches d’activité pour les trois prochains mois.
Alain Bouithy