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Dans un communiqué sur X, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a assuré que la CPI poursuivait "de façon agressive les dirigeants élus d'Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient". Selon lui, la Cour n'a aucune légitimité dans la mesure où Israël et les Etats-Unis ne sont "pas membres de la CPI".
Le texte, diffusé jeudi par la Maison Blanche, interdit l'entrée aux Etats-Unis aux dirigeants, employés et agents de la CPI ainsi qu'aux plus proches membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de la CPI.
Le décret prévoit aussi de geler tous les avoirs détenus aux Etats-Unis par ces mêmes personnes.
Les noms des individus visés n'ont pas été rendus publics dans l'immédiat. Des sanctions prises par le précédent gouvernement Trump en 2020 avaient visé Fatou Bensouda, alors procureure de la Cour.
Selon le texte diffusé par la Maison Blanche, la CPI a "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.
La Cour pénale internationale (CPI) a immédiatement condamné ce vendredi la décision du président américain Donald Trump de sanctionner la juridiction et s'est engagée à continuer de rendre justice dans le monde.
"La CPI condamne la publication par les Etats-Unis d'un décret visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial", a déclaré la CPI dans un communiqué.
"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie", a ajouté la CPI.
"Nous appelons nos 125 Etats parties, la société civile et toutes les nations du monde à s'unir pour la justice et les droits humains fondamentaux", a poursuivi la CPI.